par Christine Appiani
Christine Appiani,
candidate du Front de gauche à Auvers-sur-Oise, nous a fait parvenir ce
message sur les questions de santé. Des propositions qui méritent débat
et attendent vos réactions !
ACCES AUX SOINS
Les inégalités de santé s’aggravent,
la pénurie de personnel s’intensifie, les mutuelles augmentent,
les médicaments non remboursés et les dépassements d’honoraires
explosent, conduisant un nombre grandissant de personnes
subissant de plein fouet la crise économique et sociale à renoncer
à se soigner.
Prochainement un cabinet médical
à Auvers sur Oise ?
Nous nous en réjouissons et souhaitons
engager la discussion avec les professionnels intéressés pour
qu’ils garantissent à tous l’accès aux soins sans dépassement
d’honoraires, c'est-à-dire qu’ils respectent les tarifs
conventionnés en secteur I.
Mais une autre réponse aux
besoins de santé est-elle possible ?
La médecine ambulatoire fondée sur
l’exercice isolé et libéral ne séduit plus les jeunes
soignants qui aspirent à exercer une médecine de qualité sans être
menacés par des contraintes de productivité. Les élus, au moment
où ils doivent engager l’argent public sur des projets qui ont
pour objectif de réimplanter durablement des professionnels de santé
de premier recours sur leur territoire, doivent faire le choix entre
centre municipal de santé et maison de santé
pluriprofessionnelle libérale (regroupement prévu à Auvers).
Les centres de santé ont développé
une pratique fondée sur la médecine d’équipe autour d’un
dossier médical commun :
Action de dépistage, de prévention,
de promotion de la santé adaptés aux besoins sanitaires des
populations. Ils pratiquent le tiers payant, respectent le secteur I
(rompant le lien entre rémunération et productivité du praticien).
Des pratiques efficaces reconnues par
leurs usagers et les acteurs de santé (hôpitaux, réseaux…) qui
passent convention avec eux. Ils présentent un attrait très fort
pour les jeunes générations de soignants.
Des coûts structurels, liés à leurs
missions sociales et à leurs pratiques qui sont à évaluer et à
prendre en charge à défaut des institutions (CNAM, ARS…) par
leurs gestionnaires, municipalité, mutuelles, associations.
Ils s’inscrivent dans une démarche
de service public de santé, au service des populations.
Et quand les communes ne peuvent
assumer seules le portage d’un centre de santé, c’est dans un
cadre pluri partenarial que des projets peuvent se monter, communauté
d’agglomérations et /ou avec le soutien ou le portage d’un
hôpital de service public.
Et si on en parlait ?
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