lundi 28 janvier 2013

Auvers sur Oise: une lutte importante

parFDG Mériel
Les salariés des "Matelas Benoist" ont débrayé jeudi 24 janvier. Leurs revendications: volonté d'être respectés au travail, propos racistes non sanctionnés, salaires trop bas, précarité de l'emploi...

Des élus PCF/Front de gauche de l'intercommunalité (Jean Rodier, Maire-adjoint d'Auvers sur Oise, et Jean-Michel Ruiz, élu de Mériel) sont allés le lendemain matin apporter leur soutien (voir photo). Aujourd’hui, la direction de l'entreprise refuse toujours l'ouverture de négociations.

Les élus PCF et Front de gauche de l'intercommunalité ont rédigé ce communiqué:
"En tant qu’élus de l’intercommunalité, nous apportons le soutien des élus communistes et du Front de gauche du secteur aux salariés de l’entreprise Benoist en lutte à Auvers sur Oise.
La direction de Benoist n’a pas attendu longtemps pour « mettre en musique » l’accord MEDEF/CFDT avalisé par le gouvernement. Nous demandons que les salariés soient entendus sur les points suivants :

-     La direction doit veiller à ce que le respect prime dans les relations hiérarchique et condamner fermement tout harcèlement et pire encore tout propos raciste.


-      Des discussions doivent s’engager sur les salaires, avec comme base la proposition du syndicat d’une augmentation de 200 euros. Rappelons que les salaires de cette entreprise sont particulièrement bas.


-       L’appel régulier à des intérimaires ne peut compenser une réflexion sur la nécessité d’embauches pérennes. Nous demandons à ce que le CDI soit la règle. 


-     Toutes sanctions internes à l’entreprise ou dues aux faits de grèves doivent être abandonnées.

Nous saisissons aussi le Préfet pour qu’aucune poursuite ne soit engagée contre les salariés présents au piquet de grève".


vendredi 18 janvier 2013

Ensemble, exigeons une grande loi d'égalité !

par FDG Mériel

Ci-dessous, la déclaration de Jean-Michel Ruiz, Secrétaire départemental du PCF et élu de Mériel, sur le mariage pour tous:

' Dimanche 13 janvier, une manifestation a réuni les opposants au mariage, à l’adoption, à la filiation et à la PMA pour tou-te-s. Sans en exagérer l’ampleur, elle marque une nouvelle offensive  contre l’avancée politique et sociale majeure que représente l’adoption d’une telle loi. Les forces réactionnaires se sont mobilisés comme à chaque fois qu’un progrès social est proposé à notre pays. La droite et l’extrême droite étaient aussi au rendez-vous contre le droit de vote des femmes, la décolonisation, la légalisation de l’avortement,  l’abolition de la peine de mort…Les forces réactionnaires gagnent toujours du terrain si les tenants de l’émancipation humaine ne mènent pas la bataille publiquement avec force et cohérence.

Nous appelons tous les progressistes à se retrouver dans la rue le dimanche 27 janvier pour demander au gouvernement d’arrêter les tergiversations et reports et nous l’appelons à s’engager fermement sur les trois revendications pour le mariage, l’adoption et la PMA. Exigeons aussi que tous les contrats de couple (PACS comme mariage) soient signés en mairie.
Nous réclamons une grande loi d’égalité et non une loi « à minima ».
Pour les communistes, pour l’ensemble du Front de gauche, le combat pour l'égalité civique et l'égalité sociale n'est pas séparable.

Alors, mobilisons pour que ces revendications soient portées fortement le dimanche 27 janvier. Les communistes, avec l’ensemble du Front de gauche, seront présents à ce grand rendez-vous."



mardi 15 janvier 2013

Les résidents étrangers doivent pouvoir voter

par Jean-Michel Ruiz

Je vous invite à signer la pétition en allant sur l'adresse suivante: http://droitdevote2014.org/


Texte de la pétition:

"Le suffrage universel a été une longue conquête dans l’histoire de la République.
Si, en 1793, lors de la Révolution, la première République en adopta le principe, il fut réellement mis en oeuvre par la IIe République, après la Révolution de 1848. Mais le suffrage resta limité aux hommes jusqu’en 1944, lorsque fut enfin instauré, à la Libération, le droit de vote pour les femmes. Trente ans plus tard, en 1974, l’âge du droit de vote fut abaissé de 21 à 18 ans.
En 1998, les étranger(e)s citoyen(ne)s des pays de l’Union européenne résidant en France ont été admis(es) au vote et à l’éligibilité pour les élections municipales et au Parlement européen.
En mai 2000, l’Assemblée nationale vote une proposition de loi accordant le droit de vote et d’éligibilité aux élections municipales pour les étranger(e)s extracommunautaires, qui résident légalement sur le territoire depuis cinq ans au moins. Le Sénat, à son tour, le 8 décembre 2011, adopte cette même proposition. Il reste à mettre en oeuvre la révision constitutionnelle nécessaire.
De nombreux(ses) responsables politiques de gauche, et aussi du centre et de droite, se sont exprimé(e)s en faveur de ce droit.
En 2012, lors des élections présidentielles et législatives, la nouvelle majorité a inscrit cette réforme dans son programme. Conformément à ses engagements dans sa déclaration de politique générale, le Premier ministre, en juillet puis en septembre, a promis qu’il y aurait un projet de loi en 2013.
Près de deux millions et demi d’étranger(e)s extracommunautaires vivent et travaillent dans des communes où elles/ils participent à la vie locale et paient des impôts. Nombre d’entre elles/eux sont responsables d’associations, délégué(e)s de parents d’élèves, délégué(e)s syndicaux(cales)...
La vie locale est un lieu essentiel de la vie démocratique et il n’existe aucune raison pour que toutes celles et tous ceux qui résident sur ces territoires n’y participent pas de façon égale. Il est temps de franchir une nouvelle étape pour l’élargissement du suffrage universel, la démocratie, la cohésion sociale et pour l’égalité des droits.
Les promesses électorales faites depuis plus de trente ans, approuvées par les électeurs(trices) à au moins quatre reprises, depuis 1981, doivent maintenant être tenues."

samedi 12 janvier 2013

Encore un coup du Conseil général

par Sylvie Geoffroy-Martin

Le musée de l'éducation de Saint-Ouen l'Aumône se trouve en très grande difficulté du fait de la diminution importante de la subvention du Conseil général. Voici le message que je leur ai fait parvenir:

"Je viens d’apprendre la nouvelle de la diminution drastique des subventions du conseil général à votre association.
Je suis scandalisée par cette décision et je vous apporte mon soutien et de toute ma solidarité dans cette épreuve.
Votre musée est un outil indispensable à la mémoire de l’éducation et m’a permis à plusieurs reprise par la qualité de ces propositions et de son accompagnement , d’enseigner à mes élèves l’histoire en leur faisant toucher et re-vivre les situations et expérimenter d’autres voies.
Courage
Ne lâchez rien".
Sylvie Geoffroy-martin
Enseignante à l’école ouverte des Bourseaux
Présidente de l’association du Front de gauche de Mériel

dimanche 6 janvier 2013

vendredi 4 janvier 2013

Pour un échange?

par FDG Mériel

Et si on échangeait un adepte de "la démocratie à la Poutine" contre des adeptes de la "liberté d'expression"
Depardieu contre les Pussy Riot!