mardi 20 août 2013

Dans le Parisien

par FDG Mériel
Dans le Parisien du jour, la position du PCF95 sur le lac des ciments où plusieurs personnes se sont noyées (cliquez sur l'image pour lire l'article).


lundi 19 août 2013

Lac des ciments à Beaumont: urgence!

par Jean-Michel Ruiz
Il faut déplorer plusieurs noyés sur ce site et la seule solution proposée est la répression. D'autres solutions existent et il y a urgence. J'ai réagi avec l'élu PCF/FDG de Beaumont, Jean-Pierre Grangié.

"Avec le retour des fortes chaleurs de cet été, de nombreuses noyades ont eu lieu soit en bord de mer, en rivières ou lacs.
Au « lac des Ciments » à Beaumont sur Oise, fréquentés par  des jeunes et familles malgré l’interdiction du site au public,  plusieurs décès par hydrocution ont eu lieu.
Soyons clairs : la responsabilité de baigneurs imprudents n’est pas la seule à être engagée,
L’ile de France manque cruellement de piscines, de bases nautiques et d’espaces d’aménagement. Quand ils existent, leurs droits d’entrée sont souvent prohibitifs comme à la Plage de l’Isle Adam. Le site du lac du ciment peut constituer un atout et répondre au besoin social et environnemental  d’aujourd’hui.
C’est pourquoi le PCF, ses élus se sont prononcés et se sont  réjouis de l’abandon du projet du remblaiement total du lac du ciment motivé en premier lieu par les intérêts financiers du propriétaire, la société Calcia, projet aux conséquences environnementales désastreuses.

Réaction de Jean-Pierre Grangié et Jean-Michel Ruiz au sujet du Lac des cimentsNous récusons l’attitude déplacée de Calcia qui avoue aujourd’hui son impuissance devant les événements dramatiques et se contente d’appeler les gens au civisme. En effet, pendant 55 ans d’exploitation les actionnaires de l’époque et leurs descendants se sont largement « servis » et la population a subi de graves nuisances environnementales et de santé publique.
 Aujourd’hui Calcia est face à une responsabilité sociale et d’intérêt public. N’oublions pas que pas que la loi impose au groupe industriel de rendre propre tout site qui suit son exploitation. Pour sa part le PCF préconise depuis de nombreuses années un réaménagement du site dans un cadre environnemental, débarrassé des friches industrielles, prenant en compte la mise en sécurité des berges. Nous avions d’ailleurs envoyé au Préfet un courrier allant dans ce sens dès 2006.
Une des conditions essentielles est d’obtenir l’engagement financier du propriétaire pour la réalisation de ce projet avant une rétrocession publique.
Le conseil régional dans le cadre d’une politique environnementale à caractère social peut et doit porter un tel projet en obtenant de l’Etat des engagements de l’entreprise. Face aux drames répétés, au besoin social avéré d’un aménagement de ce site, tout statu quo serait intolérable.
L’action demeure pour obtenir réaménagement du site, sécurisé, ouvert au public dans le cadre d’un projet d’un environnement préservé et valorisé socialement.
Maintenant, le projet doit se construire avec la population des trois communes et pourrait se conclure par un référendum local".

lundi 5 août 2013

Oui au droit aux vacances!

par Jean-Michel Ruiz


Les ministres partent en vacances pour deux semaines, pas une de plus. Le plan de communication autour de cette « actualité » ne date pas d'aujourd'hui. Voilà plusieurs jours que l'opération médiatique sur la « souffrance » des membres du gouvernement a été lancée, avec les conseillers de l'Elysée, quand ce n'est pas le chef de l'Etat lui-même, qui communiquent lourdement sur cette question. Que les membres du gouvernement puissent prendre quelques jours de vacances est bien naturel. Mais cela apparait dérisoire au regard des préoccupations réelles de l'écrasante majorité de nos concitoyens. Les lieux de villégiatures des ministres ne changeront rien aux conditions d'existence de toutes celles et ceux qui ne pourront pas s'évader et changer d'air quelques jours.
Un Français sur deux ne pourra profiter pleinement de ses vacances d’été. Pourtant, comme le souligne le Secours populaire français, pouvoir partir en vacances est l’une des fortes aspirations des familles. Cette petite parenthèse dans la vie, certaines cherchent à la préserver quitte à la raccourcir face à la violence de la crise économique, d’autres en sont privées. Ainsi, les ouvriers, les chômeurs et les familles monoparentales sont les plus exclus du droit aux vacances, un droit acquis par le mouvement social et établi par la loi, de celle de 1936 à la loi établissant la cinquième semaine de congés payés. La précarité, la baisse du pouvoir d’achat des salaires et des allocations, l’augmentation du coût des séjours font que plus de 20 % de la population passe tous ses congés à domicile depuis au moins cinq ans, tandis que le nombre de jeunes partant en colonies ne cesse de diminuer. Les politiques libérales menées en Europe sont porteuses de graves régressions sociales. La France peut s’y opposer et rouvrir le chemin de la croissance et du progrès social. Assurer le droit aux vacances pour tous et toutes suppose une relance des salaires : pourquoi bloquer le SMIC et les salaires des fonctionnaires alors que les revenus des plus grandes fortunes de France ne cessent de croître ? Assurer le droit aux vacances suppose aussi que les communes et les associations d’éducation populaire disposent des dotations et des subventions nécessaires pour pouvoir assurer ce droit par leur offre de séjours collectifs.
Espérons que ces quelques jours de vacances permettront aux ministres de revoir leur position sur différents projets que ce soit celui des retraites ou du pouvoir d’achat et qu’ils reviendront reposés et convaincus qu’un changement de cap, souhaité par les électeurs de gauche qui les ont portés au pouvoir, est plus que jamais nécessaire.