samedi 12 novembre 2016

Un 11 novembre pour la Paix !

par Jean-Michel Ruiz

En ce 11 novembre, j'ai déposé, en tant que Conseiller régional, une gerbe au monument aux morts de Mériel.
Ma pensée est allée aux soldats des 2 camps morts sur les champs de bataille, aux civils touchés aussi par ce fléau.
J'ai pensé fort aux plus de 600 soldats "fusillés pour l'exemple" car ils étaient acteurs des mutineries de 1917 ou tout simplement parce qu'ils avaient eu peur devant cette barbarie.



Lors du conseil municipal, j'ai demandé qu'ils soient associés à l'hommage et que nous exigions, comme l'ont proposé les députés communistes, une réhabilitation collective.
Il y avait beaucoup de monde à la cérémonie du 11 novembre dont les enfants des écoles interprétant la Marseillaise avec la chorale et l'harmonie de l'Isle Adam.



Oui "La grande paix humaine est possible" comme disait Jaurés et j'ai apprécié que le Maire, suite à notre discussion de la veille au Conseil municipal, place cette cérémonie sous le signe de la paix.

 

mercredi 14 septembre 2016

Retour sur la rencontre avec la direction de la Poste

par  Jean-Michel Ruiz

Comme convenu, j’ai été reçu le mardi 13 septembre par la direction de la Poste du Val d’Oise. La délégation était composée d’ Eric Verdoncq, collaborateur direct du directeur régional et en charge de l’implantation postale, de François Piquet, délégué aux relations territoriales, de Nadia Biles, responsable de secteur. Je leur ai montré les pétitions où figurent plus de 1300 noms.

J’ai rappelé d’entrée l’importance de la Poste, et des services publics en général, dans la vie des communes. Elle a un rôle social et assure la présence républicaine sur le territoire. Si les représentants de la Poste m’ont dit partager cette vision, nous nous sommes opposés sur le terme de « présence postale » car si je considère que cela signifie la présence d’un bureau avec du personnel de la Poste pouvant faire toutes les opérations, eux estiment que les « agences postales communales » (gérées par les mairies et du personnel territorial) ou les « relais postes » (chez les commerçants) doivent être comptabilisés. Ils m’ont rappelé que la Poste était une entreprise qui devait être « rentable ». Pour moi ce mot « rentabilité » ne peut être associé à « service public ».


Les chiffres de Mériel m’ont été donnés. Le bureau accueillait en 2015, 120 « clients » (j’aurais dit « usagers ») par jour, en 2016 (1ersemestre) 133 « clients »/jour. Soit une hausse de 13 usagers/jour.

Le bureau fait 36 000 euros annuel de recettes et on m’a dit que « comme la présence d’un agent est estimée à 45 000 euros/an, il fallait faire des économies ».

Si tout est en ordre depuis début septembre, les choses vont bouger avec une limitation du temps d’ouverture hebdomadaire dès janvier 2017. C’est ce que nous n’acceptons pas ! En effet, alors qu’un programme de 180 logements va être lancé à la gare, que la fréquentation a connu cette dernière année une hausse de plus de 10%, comment justifier la fermeture ? Par manque de « rentabilité » ? Les Mériellois ne sont pas assez riches et n’ont pas compris que la nouvelle fonction de la Poste était la « vente de produits » ?

Nous n’allons pas en rester là et nous allons continuer à mobiliser car rien n’est perdu. Je vais interpeller mes collègues Conseillers régionaux siégeant à la « Commission Départementale de Présence Postale Territoriale du Val-d'Oise » (CDPPT95) qui se réunira en novembre pour valider ce projet. Je vais dans un même temps joindre Monsieur le Maire de Mériel pour que nous mettions, ensemble, toutes les forces de la ville, élus et citoyens, pour bloquer l’éventualité d’une fermeture partielle qui aurait des conséquences désastreuses (car l'éventualité de la fermeture de 2 jours dont le samedi n’est pas abandonnée). Ce qu'il faut c'est travailler ensemble et être transparents avec les Mériellois.

 

dimanche 7 août 2016

Plus de 1000 signatures...et ça continue!

par  FDG Mériel
1057 signatures recensées à ce jour et des dizaines de pétitions toujours en circulation chez la quasi - totalité des commerçants de Mériel et de nombreux citoyens ! Pas mal dans une ville de 4500 habitants.

Beaucoup de motivation et d'encouragements chez les personnes rencontrées lors de notre initiative de samedi matin.
Pendant ce temps, sur le site de la municipalité, on préfère donner la parole à la direction de la Poste pour expliquer les fermetures estivales, fermetures effectuées pour "être au plus près des administrés" !



On a vraiment pas la même conception du Service public. Nous aurons l'occasion d'en discuter car notre élu, Jean-Michel Ruiz, a obtenu un rendez-vous mi - septembre avec le directeur départemental de la Poste.

mardi 26 juillet 2016

Droit aux vacances pour tous !

par FDG Mériel

Le 3 mai 1936, le Front Populaire, dont le Parti Communiste est une des principales forces, gagne les élections et provoque par sa victoire un élan de revendications chez les travailleurs. Les luttes menées permettent de nombreux acquis dont l’octroi de congés payés. Ces 15 jours de congés permettront surtout aux Français de partir en vacances, et ce dès l’été 1936. En étant accessibles à tous, les vacances deviennent un droit pour tous.

Pourtant 80 ans après, les gouvernements successifs, sous prétexte de crise, appliquent les mêmes politiques d'austérité, remettant en cause, un par un, la totalité de nos acquis sociaux, pour le plus grand bonheur du patronat. Si la démocratisation des vacances est une réalité incontestable, près de la moitié des français en sont encore totalement exclus et autant déclarent avoir diminué de façon drastique leur budget vacances.

La Fédération du PCF95 a décidé de permettre à 230 Valdoisiens, enfants et adultes,  oubliés des vacances de passer une journée à Dieppe le samedi 23 juillet. Le coût de cette journée est entièrement pris en charge par une souscription exceptionnelle auprès des militants communistes.



Cette souscription a permis d’affréter 4 bus au départ d’Argenteuil, Bezons, Montigny/Cergy, Persan/Beaumont/Mériel. Ainsi 35 Mériellois ont bénéficié de cette journée.

 Accueillis très amicalement par la municipalité communiste de Dieppe, les Valdoisiens ont pu se baigner, se balader dans cette belle ville et profiter des animations de rue. Une vraie belle journée et la lueur dans les yeux des enfants est la plus belle des récompenses. Les enfants ont reçu en cadeau le dernier « PIF Gadget » avant de regagner le Val d’Oise.

La politique n’a pas été oubliée tant dans les discours d’accueil de la Maire-adjointe de Dieppe, Patricia Ridel, ou dans celui du secrétaire départemental du PCF95 et conseiller régional, Jean-Michel Ruiz. Des dizaines de formulaires de la « consultation citoyenne » lancée par le PCF pour rédiger une plateforme pour les échéances de 2017 ont été remplis par les participants.

 

 

 

dimanche 10 juillet 2016

Déjà près de 500 signatures !

par  Jean-Michel Ruiz
Belle initiative ce matin pour sauver la Poste de Mériel. 

Nous approchons les 500 signatures en deux initiatives plus les pétitions signées chez les commerçants. La quasi - totalité d'entre eux sont solidaires, participent à nos côtés et ont la pétition dans leurs boutiques.



Des dizaines de citoyens ont aussi des pétitions et des porte à porte sont en cours d'organisation.
Personne ne remet en cause et n'est gêné par le fait qu'un élu communiste soit à l'initiative de cette action.


 Elle est là la vraie intervention citoyenne en lien avec les forces politiques et leurs élus !

Dans le Parisien: notre bataille pour la Poste !

par  FDG Mériel
Dans le Parisien du 9 juillet, un article sur notre action pour défendre la Poste. Vous pouvez cliquer sur la liste pour le lire.
 

jeudi 30 juin 2016

Pour la Poste, on signe en ligne !

par FDG Mériel
La pétition pour sauver la Poste de Mériel est en ligne, vous pouvez la signer et la faire circuler !

 

lundi 27 juin 2016

La pétition pour sauver la Poste

par FDG Mériel
Signez et diffusez largement cette pétition à nous retourner (scannée à fdg-meriel@laposte.net ou sur un des points fixes où vous nous croisez)...

 

dimanche 26 juin 2016

La Poste en danger !

par  Front de gauche Mériel
Sujet préoccupant qui mériterait plus d’informations: les nouveaux horaires de la Poste « durant les vacances » (fermeture les après-midi).
La direction départementale de la Poste a programmé plus de 50 suppressions d’emplois au guichet. Le risque existe donc qu’à la rentrée la Poste ne retrouve pas ses horaires habituels et qu’à terme sa fermeture soit à l’ordre du jour.
Jean-Michel Ruiz, élu municipal PCF/FDG et Conseiller régional, a interrogé le Maire sur ce sujet et Monsieur Delannoy l’a assuré de la mobilisation de tout le Conseil municipal.
De plus, une pétition, lancée par notre élu et des citoyens de la ville, est disponible. Elle exige le maintien des horaires et des garanties sur la non fermeture à terme du bureau.
Aujourd'hui, des militants communistes de la ville ont récolté des dizaines de signatures en 1h30 devant Marché U. Des habitants de la ville sont venus en chercher pour les proposer à la signature de leurs amis, de leurs voisins...

Vous pouvez aussi envoyer votre signature par mail à fdg-meriel@laposte.net

 
 
 

samedi 18 juin 2016

La prévention santé des jeunes au Conseil régional...

par Jean-Michel Ruiz
Lors de la séance du Conseil régional, je suis intervenu, au nom du groupe Front de gauche,  sur la politique de prévention santé pour la jeunesse. Nous étions partis sur une abstention. Suite au débat, la vice-présidente a annoncé un doublement de l'aide aux mutuelles pour les étudiants ainsi que la construction d'ici l'automne d'une stratégie de lutte contre les discriminations. Nous avons donc voté pour cette délibération.  J’ai profité de l’explication de vote pour rappeler la nécessité de créer en urgence un pôle public du médicament.
Voici l'intégralité de mon intervention lors de la discussion générale:


Madame la Présidente, Madame la vice-présidente,

L’objectif de ce rapport est de redéfinir les grandes lignes de la politique de santé des jeunes en Ile de France en tenant compte de l’évolution de leurs comportements.
Nous constatons comme vous que la santé des jeunes est un délaissé de notre société libérale. Des efforts avaient été réalisés après la seconde guerre mondiale, à l’époque de la reconstruction, à un moment où l’on pensait encore en termes d’avenir. Les réalisations d’hier sont à l’abandon, comme si les pouvoirs publics n’avaient plus confiance en l’avenir. De fait, la jeunesse ne trouve pas son compte dans ces politiques de court terme.
Qu’entend-t-on aujourd’hui par jeunesse ?
Au-delà du marqueur de l’âge, force est de constater que c’est encore la précarité qui est le plus petit dénominateur commun de cette catégorie de la population, la plus victime des crises économiques. Les enquêtes sur les difficultés des jeunes se succèdent et mettent en lumière le renoncement aux soins (près de 55 % des jeunes ont déclaré avoir « plutôt tendance à attendre que les choses passent » lorsqu’ils tombent malades, chiffre en constante augmentation). Les jeunes qui devraient entrer dans le monde du travail se retrouvent au chômage pour un grand nombre : aucun suivi médical préventif n’est possible. Quant à ceux qui trouvent un emploi, combien ont la possibilité d’un vrai suivi en médecine du travail ?
Bien au fait des inégalités sociales qui malheureusement structurent notre société, nous sommes convaincus qu’il faut que la puissance publique intervienne auprès des jeunes pour offrir un véritable accès aux soins.
En effet, les inégalités sociales de santé chez les jeunes sont criantes. Les inégalités territoriales également. Contraception à l’abandon, mauvaise prise en charge des IVG, progression des comportements addictifs,  de la toxicomanie ou de l’alcoolisme tout comme les comportements violents ou les suicides. Les problèmes psychiatriques ou plus simplement psychologiques ne peuvent être pris en charge par les consultations spécialisées de secteur qui sont exsangues.
Une politique de recherche en santé publique pour mieux connaître et appréhender les problèmes de santé de l’adolescence qui est qualifiée de « nébuleuse » par certains épidémiologistes, semblent être une véritable nécessité.
Chez les étudiants, qui représentent plus de la moitié d’une classe d’âge, les chiffres sont inquiétants et se dégradent depuis le début de la crise : 200 000 vivent sous le seuil de pauvreté et plus de 50% exercent une activité salariée pendant leurs études. La précarité a des conséquences sur leur situation sanitaire, puisque la santé est l’un des premiers postes de dépense sacrifié par les étudiants.
Là encore, les chiffres inquiètent : 20% des étudiants ne possèdent pas de complémentaire santé, 3 fois plus que l’ensemble de la population, et plus d’un tiers d’entre eux renonce à des soins.
Ces chiffres traduisent les insuffisances du système de santé qui multiplie les barrières financières et administratives dans l’accès aux soins et ne répond pas aux besoins spécifiques des jeunes. Malgré un constat largement partagé aucune réponse ambitieuse n’a été apportée par les gouvernements successifs.

Notre jeunesse est bien la génération sacrifiée !

En Ile de France, les boursiers 5,6 et 7 (calcul sur revenu des parents) n'ont pas accès au dispositif d’aide régionale à la mutuelle au motif qu'ils sont éligibles pour le dispositif national ACS (aide à la complémentaire santé) et CMU-C (CMU complémentaire) tant les revenus de leurs parents sont faibles. Il faut noter que les publics précaires ont plus de mal dans les démarches administratives longues et fastidieuses. Le danger est d'assister à des institutions qui se renvoient la balle des publics précaires.  C’est pourquoi, nous proposons un amendement qui précise le cadre public qui doit définir les missions et orientations que va développer le comité prévu. Ce n’est qu’en développant un service public de qualité sur l’ensemble du territoire francilien, en s’appuyant sur les têtes de réseaux déjà existantes, qu’une politique régionale en matière de prévention santé chez les jeunes sera réellement efficace.
Une des solutions pour renforcer la prévention passe par les centres de santé.
En effet, l’approche pluridisciplinaire initiée dans les centres de santé a prouvé son efficacité et sa pertinence sur le plan médical. La Région, comme nous l’avions demandé lors du budget, devrait contribuer à leur développement.
Rappelons-nous aussi que lors du vote du budget vous avez supprimé purement et simplement la ligne budgétaire qui concernait des expérimentations qui ont prouvé leur utilité en prenant en charge des malades du VIH/sida et des addictions (je pense entre autre à l’ouverture de la salle de consommation à moindre risque) qui ont ainsi bénéficié de soins de premier ordre grâce à l’aide régionale.
De plus, le fonds de prévention Jeunes est passé de 0,7M€ à 0,2M€ (-71%)
En fait, l’ensemble de la ligne Santé en Investissement comme en fonctionnement a baissé considérablement comme les sommes alloués au pass-contraception ou à l’information.
Ce ne sont pas de bons signes et ils limitent de fait la possibilité de mener une politique de prévention d’envergure qui permettrait d’écarter l’idée que se soigner est un luxe.
Si le CRIPS doit, comme vous le souhaitez devenir la cheville ouvrière de votre politique de santé jeunesse, l’ensemble des points que je viens de développer devra être pris en compte.


La réussite de cette initiative passe par une augmentation substantielle des moyens financiers alloués au CRIPS, moyens qui, je le rappelle, avaient été diminués lors du vote du dernier budget."