samedi 31 octobre 2015

Jean-Michel Ruiz était l'invité de RGB le 27 octobre dernier, pour commenter la situation de l'emploi sur le Val d'Oise.


mardi 27 octobre 2015

Chômage : rompre avec la logique de l’austérité !

par Jean-Michel Ruiz

Les chiffres annoncés pour notre département ne traduisent aucune reprise sérieuse de l’emploi. Le gouvernement refuse de sortir de la politique d’austérité qui continue de détruire les bases du vivre ensemble tout en aggravant le chômage et la pauvreté.

Dans notre département, ce sont encore plus de 100000 personnes qui sont comptabilisées comme chômeurs dans les chiffres, pourtant minorés, annoncés par le gouvernement.

Comment se satisfaire d’une très légère baisse alors qu’en un an ce sont 5000 Valdoisiens supplémentaires qui se trouvent privés d’emploi ?  Combien de familles frappées de plein fouet et brisées par ce fléau ?

Comment ne pas être inquiet quand on apprend la suppression de 2900 emplois à Air France ? Oui, les Valdoisiens mesurent la violence d’une telle annonce. En effet, comme le précisait notre tête de liste aux régionales Julie Morel, un emploi à Air France induit cinq autres emplois…d’où des conséquences à venir désastreuses pour de nombreuses familles valdoisiennes. Pour Air France, comme pour les autres entreprises bénéficiaires qui licencient, nous demandons la suspension du versement du CICE !

Comment ne pas penser que les conséquences de la réforme territoriale avec la disparition ou le regroupement de communautés de communes ou d’agglomérations ne se caractériseront pas, dès janvier 2016, par une « rationalisation » de l’emploi, en clair par des suppressions de postes ?

Pour lutter activement contre le chômage et la précarité, pour agir pour la formation, la solidarité, la santé, nous portons avec notre liste « Nos vies d’abord ! » des propositions fortes.

La relance de la construction et de la rénovation de logements telle que nous la proposons conduira à la création de près de 170.000 emplois. Le développement de l'offre de transports publics créera 10.000 emplois (5 000 conducteurs et conductrices, 2 000 pour la présence humaine, et 3 000 pour la maintenance) et l'ambition que nous portons en matière de santé, d'éducation, de culture, de sport conduira à la création de plusieurs dizaines de milliers d'emploi. Au total, nous créerons 200.000 emplois en Île-de-France pour répondre aux attentes des Franciliens en matière de logements, de services publics et pour accélérer la transition écologique.

De plus, nous demandons que, lors d’un passage d’un marché public, la clause sociale qui est limitée à l’insertion et surtout qui est non contraignante, soit amplifiée. Des critères nouveaux doivent être ajoutés comme le taux de CDI dans l’entreprise, le respect du droit du travail, l’engagement vers des procédés moins polluants… autant d’indicateurs puissants d’une authentique responsabilité sociale des entreprises. Le rapport à la sous-traitance, pour la rémunération mais aussi pour les échéanciers, stabiliserait la trésorerie des TPE et des PME. Ajouté à une réorientation du crédit et de la mission des banques, ce levier sur leur trésorerie éviterait beaucoup des faillites de celles-ci.

 

mercredi 14 octobre 2015

Poniatowski à la rescousse de Morano

par Stéphane Pariyski
"Nadine n'est pas raciste. On a compris ce qu'elle voulait dire : que l'Europe est plutôt blanche et qu'il faut contrôler l'immigration subsaharienne. On est tous d'accord avec ça" a lâché Axel Poniatowski dans Libération. Tous d'accord ? Non-non... car non seulement l'Europe n'est pas "plutôt blanche" mais franchement multicolore, mais en plus il y a ceux qui changent de couleur. Lui, par exemple, il est plutôt bleu et vire au plutôt brun.
C'est déjà chez Ponia en juin dernier, lors de la très sélecte garden-party de son micro-parti, que Nicolas Sarkozy avait usé de la subtile métaphore de la "fuite d'eau" pour évoquer l'immigration - avec un sens rare de l'à-propos... et devant des militants hilares.

mardi 13 octobre 2015

Air France: Stop à la provocation de la direction !

par  Jean-Michel Ruiz
Suite à l'incarcération de salariés d'Air France, je me suis rendu, avec Pierre Laurent, au rassemblement de soutien organisé à Roissy. Ci-dessous ma réaction.



"Après les incidents à Roissy le 5 octobre dernier, le gouvernement, plutôt que d'apaiser les tensions et de retourner à la table des négociations, choisit la provocation. Les salariés d'Air France sont traités comme des criminels, arrêtés chez eux devant leur famille au petit matin.