samedi 12 novembre 2016

Un 11 novembre pour la Paix !

par Jean-Michel Ruiz

En ce 11 novembre, j'ai déposé, en tant que Conseiller régional, une gerbe au monument aux morts de Mériel.
Ma pensée est allée aux soldats des 2 camps morts sur les champs de bataille, aux civils touchés aussi par ce fléau.
J'ai pensé fort aux plus de 600 soldats "fusillés pour l'exemple" car ils étaient acteurs des mutineries de 1917 ou tout simplement parce qu'ils avaient eu peur devant cette barbarie.



Lors du conseil municipal, j'ai demandé qu'ils soient associés à l'hommage et que nous exigions, comme l'ont proposé les députés communistes, une réhabilitation collective.
Il y avait beaucoup de monde à la cérémonie du 11 novembre dont les enfants des écoles interprétant la Marseillaise avec la chorale et l'harmonie de l'Isle Adam.



Oui "La grande paix humaine est possible" comme disait Jaurés et j'ai apprécié que le Maire, suite à notre discussion de la veille au Conseil municipal, place cette cérémonie sous le signe de la paix.

 

mercredi 14 septembre 2016

Retour sur la rencontre avec la direction de la Poste

par  Jean-Michel Ruiz

Comme convenu, j’ai été reçu le mardi 13 septembre par la direction de la Poste du Val d’Oise. La délégation était composée d’ Eric Verdoncq, collaborateur direct du directeur régional et en charge de l’implantation postale, de François Piquet, délégué aux relations territoriales, de Nadia Biles, responsable de secteur. Je leur ai montré les pétitions où figurent plus de 1300 noms.

J’ai rappelé d’entrée l’importance de la Poste, et des services publics en général, dans la vie des communes. Elle a un rôle social et assure la présence républicaine sur le territoire. Si les représentants de la Poste m’ont dit partager cette vision, nous nous sommes opposés sur le terme de « présence postale » car si je considère que cela signifie la présence d’un bureau avec du personnel de la Poste pouvant faire toutes les opérations, eux estiment que les « agences postales communales » (gérées par les mairies et du personnel territorial) ou les « relais postes » (chez les commerçants) doivent être comptabilisés. Ils m’ont rappelé que la Poste était une entreprise qui devait être « rentable ». Pour moi ce mot « rentabilité » ne peut être associé à « service public ».


Les chiffres de Mériel m’ont été donnés. Le bureau accueillait en 2015, 120 « clients » (j’aurais dit « usagers ») par jour, en 2016 (1ersemestre) 133 « clients »/jour. Soit une hausse de 13 usagers/jour.

Le bureau fait 36 000 euros annuel de recettes et on m’a dit que « comme la présence d’un agent est estimée à 45 000 euros/an, il fallait faire des économies ».

Si tout est en ordre depuis début septembre, les choses vont bouger avec une limitation du temps d’ouverture hebdomadaire dès janvier 2017. C’est ce que nous n’acceptons pas ! En effet, alors qu’un programme de 180 logements va être lancé à la gare, que la fréquentation a connu cette dernière année une hausse de plus de 10%, comment justifier la fermeture ? Par manque de « rentabilité » ? Les Mériellois ne sont pas assez riches et n’ont pas compris que la nouvelle fonction de la Poste était la « vente de produits » ?

Nous n’allons pas en rester là et nous allons continuer à mobiliser car rien n’est perdu. Je vais interpeller mes collègues Conseillers régionaux siégeant à la « Commission Départementale de Présence Postale Territoriale du Val-d'Oise » (CDPPT95) qui se réunira en novembre pour valider ce projet. Je vais dans un même temps joindre Monsieur le Maire de Mériel pour que nous mettions, ensemble, toutes les forces de la ville, élus et citoyens, pour bloquer l’éventualité d’une fermeture partielle qui aurait des conséquences désastreuses (car l'éventualité de la fermeture de 2 jours dont le samedi n’est pas abandonnée). Ce qu'il faut c'est travailler ensemble et être transparents avec les Mériellois.

 

dimanche 7 août 2016

Plus de 1000 signatures...et ça continue!

par  FDG Mériel
1057 signatures recensées à ce jour et des dizaines de pétitions toujours en circulation chez la quasi - totalité des commerçants de Mériel et de nombreux citoyens ! Pas mal dans une ville de 4500 habitants.

Beaucoup de motivation et d'encouragements chez les personnes rencontrées lors de notre initiative de samedi matin.
Pendant ce temps, sur le site de la municipalité, on préfère donner la parole à la direction de la Poste pour expliquer les fermetures estivales, fermetures effectuées pour "être au plus près des administrés" !



On a vraiment pas la même conception du Service public. Nous aurons l'occasion d'en discuter car notre élu, Jean-Michel Ruiz, a obtenu un rendez-vous mi - septembre avec le directeur départemental de la Poste.

mardi 26 juillet 2016

Droit aux vacances pour tous !

par FDG Mériel

Le 3 mai 1936, le Front Populaire, dont le Parti Communiste est une des principales forces, gagne les élections et provoque par sa victoire un élan de revendications chez les travailleurs. Les luttes menées permettent de nombreux acquis dont l’octroi de congés payés. Ces 15 jours de congés permettront surtout aux Français de partir en vacances, et ce dès l’été 1936. En étant accessibles à tous, les vacances deviennent un droit pour tous.

Pourtant 80 ans après, les gouvernements successifs, sous prétexte de crise, appliquent les mêmes politiques d'austérité, remettant en cause, un par un, la totalité de nos acquis sociaux, pour le plus grand bonheur du patronat. Si la démocratisation des vacances est une réalité incontestable, près de la moitié des français en sont encore totalement exclus et autant déclarent avoir diminué de façon drastique leur budget vacances.

La Fédération du PCF95 a décidé de permettre à 230 Valdoisiens, enfants et adultes,  oubliés des vacances de passer une journée à Dieppe le samedi 23 juillet. Le coût de cette journée est entièrement pris en charge par une souscription exceptionnelle auprès des militants communistes.



Cette souscription a permis d’affréter 4 bus au départ d’Argenteuil, Bezons, Montigny/Cergy, Persan/Beaumont/Mériel. Ainsi 35 Mériellois ont bénéficié de cette journée.

 Accueillis très amicalement par la municipalité communiste de Dieppe, les Valdoisiens ont pu se baigner, se balader dans cette belle ville et profiter des animations de rue. Une vraie belle journée et la lueur dans les yeux des enfants est la plus belle des récompenses. Les enfants ont reçu en cadeau le dernier « PIF Gadget » avant de regagner le Val d’Oise.

La politique n’a pas été oubliée tant dans les discours d’accueil de la Maire-adjointe de Dieppe, Patricia Ridel, ou dans celui du secrétaire départemental du PCF95 et conseiller régional, Jean-Michel Ruiz. Des dizaines de formulaires de la « consultation citoyenne » lancée par le PCF pour rédiger une plateforme pour les échéances de 2017 ont été remplis par les participants.

 

 

 

dimanche 10 juillet 2016

Déjà près de 500 signatures !

par  Jean-Michel Ruiz
Belle initiative ce matin pour sauver la Poste de Mériel. 

Nous approchons les 500 signatures en deux initiatives plus les pétitions signées chez les commerçants. La quasi - totalité d'entre eux sont solidaires, participent à nos côtés et ont la pétition dans leurs boutiques.



Des dizaines de citoyens ont aussi des pétitions et des porte à porte sont en cours d'organisation.
Personne ne remet en cause et n'est gêné par le fait qu'un élu communiste soit à l'initiative de cette action.


 Elle est là la vraie intervention citoyenne en lien avec les forces politiques et leurs élus !

Dans le Parisien: notre bataille pour la Poste !

par  FDG Mériel
Dans le Parisien du 9 juillet, un article sur notre action pour défendre la Poste. Vous pouvez cliquer sur la liste pour le lire.
 

jeudi 30 juin 2016

Pour la Poste, on signe en ligne !

par FDG Mériel
La pétition pour sauver la Poste de Mériel est en ligne, vous pouvez la signer et la faire circuler !

 

lundi 27 juin 2016

La pétition pour sauver la Poste

par FDG Mériel
Signez et diffusez largement cette pétition à nous retourner (scannée à fdg-meriel@laposte.net ou sur un des points fixes où vous nous croisez)...

 

dimanche 26 juin 2016

La Poste en danger !

par  Front de gauche Mériel
Sujet préoccupant qui mériterait plus d’informations: les nouveaux horaires de la Poste « durant les vacances » (fermeture les après-midi).
La direction départementale de la Poste a programmé plus de 50 suppressions d’emplois au guichet. Le risque existe donc qu’à la rentrée la Poste ne retrouve pas ses horaires habituels et qu’à terme sa fermeture soit à l’ordre du jour.
Jean-Michel Ruiz, élu municipal PCF/FDG et Conseiller régional, a interrogé le Maire sur ce sujet et Monsieur Delannoy l’a assuré de la mobilisation de tout le Conseil municipal.
De plus, une pétition, lancée par notre élu et des citoyens de la ville, est disponible. Elle exige le maintien des horaires et des garanties sur la non fermeture à terme du bureau.
Aujourd'hui, des militants communistes de la ville ont récolté des dizaines de signatures en 1h30 devant Marché U. Des habitants de la ville sont venus en chercher pour les proposer à la signature de leurs amis, de leurs voisins...

Vous pouvez aussi envoyer votre signature par mail à fdg-meriel@laposte.net

 
 
 

samedi 18 juin 2016

La prévention santé des jeunes au Conseil régional...

par Jean-Michel Ruiz
Lors de la séance du Conseil régional, je suis intervenu, au nom du groupe Front de gauche,  sur la politique de prévention santé pour la jeunesse. Nous étions partis sur une abstention. Suite au débat, la vice-présidente a annoncé un doublement de l'aide aux mutuelles pour les étudiants ainsi que la construction d'ici l'automne d'une stratégie de lutte contre les discriminations. Nous avons donc voté pour cette délibération.  J’ai profité de l’explication de vote pour rappeler la nécessité de créer en urgence un pôle public du médicament.
Voici l'intégralité de mon intervention lors de la discussion générale:


Madame la Présidente, Madame la vice-présidente,

L’objectif de ce rapport est de redéfinir les grandes lignes de la politique de santé des jeunes en Ile de France en tenant compte de l’évolution de leurs comportements.
Nous constatons comme vous que la santé des jeunes est un délaissé de notre société libérale. Des efforts avaient été réalisés après la seconde guerre mondiale, à l’époque de la reconstruction, à un moment où l’on pensait encore en termes d’avenir. Les réalisations d’hier sont à l’abandon, comme si les pouvoirs publics n’avaient plus confiance en l’avenir. De fait, la jeunesse ne trouve pas son compte dans ces politiques de court terme.
Qu’entend-t-on aujourd’hui par jeunesse ?
Au-delà du marqueur de l’âge, force est de constater que c’est encore la précarité qui est le plus petit dénominateur commun de cette catégorie de la population, la plus victime des crises économiques. Les enquêtes sur les difficultés des jeunes se succèdent et mettent en lumière le renoncement aux soins (près de 55 % des jeunes ont déclaré avoir « plutôt tendance à attendre que les choses passent » lorsqu’ils tombent malades, chiffre en constante augmentation). Les jeunes qui devraient entrer dans le monde du travail se retrouvent au chômage pour un grand nombre : aucun suivi médical préventif n’est possible. Quant à ceux qui trouvent un emploi, combien ont la possibilité d’un vrai suivi en médecine du travail ?
Bien au fait des inégalités sociales qui malheureusement structurent notre société, nous sommes convaincus qu’il faut que la puissance publique intervienne auprès des jeunes pour offrir un véritable accès aux soins.
En effet, les inégalités sociales de santé chez les jeunes sont criantes. Les inégalités territoriales également. Contraception à l’abandon, mauvaise prise en charge des IVG, progression des comportements addictifs,  de la toxicomanie ou de l’alcoolisme tout comme les comportements violents ou les suicides. Les problèmes psychiatriques ou plus simplement psychologiques ne peuvent être pris en charge par les consultations spécialisées de secteur qui sont exsangues.
Une politique de recherche en santé publique pour mieux connaître et appréhender les problèmes de santé de l’adolescence qui est qualifiée de « nébuleuse » par certains épidémiologistes, semblent être une véritable nécessité.
Chez les étudiants, qui représentent plus de la moitié d’une classe d’âge, les chiffres sont inquiétants et se dégradent depuis le début de la crise : 200 000 vivent sous le seuil de pauvreté et plus de 50% exercent une activité salariée pendant leurs études. La précarité a des conséquences sur leur situation sanitaire, puisque la santé est l’un des premiers postes de dépense sacrifié par les étudiants.
Là encore, les chiffres inquiètent : 20% des étudiants ne possèdent pas de complémentaire santé, 3 fois plus que l’ensemble de la population, et plus d’un tiers d’entre eux renonce à des soins.
Ces chiffres traduisent les insuffisances du système de santé qui multiplie les barrières financières et administratives dans l’accès aux soins et ne répond pas aux besoins spécifiques des jeunes. Malgré un constat largement partagé aucune réponse ambitieuse n’a été apportée par les gouvernements successifs.

Notre jeunesse est bien la génération sacrifiée !

En Ile de France, les boursiers 5,6 et 7 (calcul sur revenu des parents) n'ont pas accès au dispositif d’aide régionale à la mutuelle au motif qu'ils sont éligibles pour le dispositif national ACS (aide à la complémentaire santé) et CMU-C (CMU complémentaire) tant les revenus de leurs parents sont faibles. Il faut noter que les publics précaires ont plus de mal dans les démarches administratives longues et fastidieuses. Le danger est d'assister à des institutions qui se renvoient la balle des publics précaires.  C’est pourquoi, nous proposons un amendement qui précise le cadre public qui doit définir les missions et orientations que va développer le comité prévu. Ce n’est qu’en développant un service public de qualité sur l’ensemble du territoire francilien, en s’appuyant sur les têtes de réseaux déjà existantes, qu’une politique régionale en matière de prévention santé chez les jeunes sera réellement efficace.
Une des solutions pour renforcer la prévention passe par les centres de santé.
En effet, l’approche pluridisciplinaire initiée dans les centres de santé a prouvé son efficacité et sa pertinence sur le plan médical. La Région, comme nous l’avions demandé lors du budget, devrait contribuer à leur développement.
Rappelons-nous aussi que lors du vote du budget vous avez supprimé purement et simplement la ligne budgétaire qui concernait des expérimentations qui ont prouvé leur utilité en prenant en charge des malades du VIH/sida et des addictions (je pense entre autre à l’ouverture de la salle de consommation à moindre risque) qui ont ainsi bénéficié de soins de premier ordre grâce à l’aide régionale.
De plus, le fonds de prévention Jeunes est passé de 0,7M€ à 0,2M€ (-71%)
En fait, l’ensemble de la ligne Santé en Investissement comme en fonctionnement a baissé considérablement comme les sommes alloués au pass-contraception ou à l’information.
Ce ne sont pas de bons signes et ils limitent de fait la possibilité de mener une politique de prévention d’envergure qui permettrait d’écarter l’idée que se soigner est un luxe.
Si le CRIPS doit, comme vous le souhaitez devenir la cheville ouvrière de votre politique de santé jeunesse, l’ensemble des points que je viens de développer devra être pris en compte.


La réussite de cette initiative passe par une augmentation substantielle des moyens financiers alloués au CRIPS, moyens qui, je le rappelle, avaient été diminués lors du vote du dernier budget."

 

 

 

 


 

lundi 13 juin 2016

Linky à Mériel...et dans la Gazette

par  FDG Mériel
Dans la Gazette du Val d'Oise, article sur les points de  vue différents sur la pose des compteurs Linky à Mériel. Cliquez sur l'image pour lire l'article.

 

dimanche 22 mai 2016

LINKY: compteur intelligent ou génant ?

par  Jean-Michel Ruiz
Ayant lu dans le magazine municipal que l'installation des compteurs Linky commençait sur la commune, je suis intervenu lors du Conseil municipal du 19 mai:
" Monsieur le Maire,
Depuis le 1er décembre 2015, ERDF a débuté l’installation des compteurs électriques LINKY. L’objectif affiché de ce compteur dit « intelligent » est de permettre la maîtrise par tout un chacun de sa consommation en électricité. Or, l’arrêté de généralisation ne prévoit pas l’obligation pour le gestionnaire de fournir un afficheur déporté si le compteur se situe en dehors du logement, ce qui est le cas aujourd’hui pour plus de 50% des logements en France.
Je rappelle que l’Article L322-4 du code général des collectivités territoriales précise que : « Les ouvrages des réseaux publics de distribution, y compris ceux qui, ayant appartenu à Électricité de France, ont fait l’objet d’un transfert au 1er janvier 2005, appartiennent aux collectivités territoriales ou à leurs groupements ». Les compteurs appartiennent donc aux collectivités locales. ERDF en est seulement le concessionnaire et le gestionnaire dont les missions sont définies à l’article L322-8 du code de l’énergie. Ainsi donc, le remplacement des compteurs chez les habitants par un Linky doit avoir l’autorisation de la commune ou de l’intercommunalité.
Mais le compteur Linky fait peser des menaces sur les usagers, leur santé et l’emploi
L’installation - estimée à 4,5 milliards €- soit environ 128€ par compteur n’est pas gratuite. Il s’agit du remplacement de dizaines de millions d’exemplaires à l’échelle du pays (35 millions si je ne me trompe pas). Ces derniers sont pourtant encore viables en grande partie voire avec une durée de vie significative à compter en dizaines d’années alors les nouveaux compteurs proposés ont une durée de vie prévisionnelle d’une vingtaine d’années.
Si l’installation est payée indirectement par les consommateurs car répercutée sur la facture sous le nom « tarif d’acheminement » ; rappelons qu’EDF (où l’Etat est majoritaire) est en grande difficulté. Les populations le plus précaires seront les premières victimes de ce nouveau compteur Linky qui dispose d’un interrupteur intégré. Les réglages et les coupures pourront se faire sans le déplacement d’un agent. Ce compteur fonctionne avec le même type d’ondes électromagnétiques que celles des téléphones portables notamment. Cette nouvelle source d’ondes classées par l’OMS dans la catégorie cancérigène potentielle fait peser une menace sanitaire supplémentaire sur les populations ( à ce niveau Monsieur le Maire m’indique que ce n’est pas le cas, à vérifier).
La diminution du personnel affecté au « relevé des compteurs » ira de pair avec l’augmentation du nombre de ces compteurs. Ce sont des milliers d’emplois qui sont appelés à disparaître. Quant aux économies d’énergie mises en avant, cela est pour le moins discutable. Ainsi les relevés de consommation en temps réel existent déjà. Enfin la captation d’informations sur la vie privée se pose. Les déclarations contradictoires sur les chaines de télévision du directeur de programme quant à l’intelligence desdits compteurs et leurs capacités à reconnaitre le type et le moment d’utilisations des appareils électroménagers sont ambigües. De plus, en vertu de la loi, les données de comptage relèvent d’une mission de service public incombant à ERDF. Pourtant, l’arrêté a délégué la gestion de ses données aux fournisseurs ne garantissant pas l’accès de tous à ses informations.
On peut donc se féliciter que des dizaines de communes se soient prononcées contre l’installation sur leurs territoires de ces appareils. Pour toutes ces raisons, je propose au conseil municipal de s’opposer à l’installation de compteur LINKY sur le territoire de la commune".

vendredi 6 mai 2016

Hollande: 4 ans de reculs sociaux !

par Jean-Michel Ruiz
Déclaration sur les quatre ans de Hollande au nom du PCF95:

" Et Monsieur Hollande, le Val d’Oise, comme le reste de la France d’ailleurs, ne va pas mieux !

La politique de droite menée par le gouvernement, et soutenue par l’appareil du PS et de « ses satellites », a eu des retombées dramatiques sur l’ensemble de notre département:

-       En 2015, on compte une progression de plus de 5000 chômeurs recensés qui fait dépasser la barre des 100 000 demandeurs d’emplois malgré les millions donnés aux patrons Valdoisiens.

-       Entre 2013 et 2015, le nombre d’allocataires du RSA a progressé de 11% (environ 33 000 personnes).

-       La baisse des dotations aux collectivités territoriales a entrainé la dégradation des services rendus à la population et a permis à certains maires de se servir du personnel comme « variable d’ajustement ». La culture est aussi touchée avec par exemple la disparition du salon du Polar à Montigny lès Cormeilles.

-       La loi Touraine, dans la droite ligne de la loi Bachelot, casse notre système de santé pourtant si performant. Des déserts médicaux se creusent, en particulier dans l’Est du Val d’Oise : fermeture du Cèdre bleu à Sarcelles, menaces fortes sur l’Hôpital gériatrique Adelaïde Hautval de Villiers le Bel et sur l’EHPAD de Marly la Ville. La mise en route des GHT (groupement hospitalier de territoire) va, au nom de la mutualisation, entrainer la suppression de postes et de moyens.

-       Les services publics de proximité sont sacrifiés : de nombreux bureaux de postes (Gonesse, Villiers le Bel, Bezons…) ferment ou réduisent leurs horaires d’ouverture, des commissariats de plein droits sont menacés (Bezons, Garges…), des antennes CAF disparaissent, les écoles ne sont pas mieux loties (malgré l’opération électorale d’augmentation des enseignants)…

-       La liberté d’expression en « prend un coup » : censure au cinéma d’Argenteuil, poursuite contre les salariés d’Air France ou de STEF…

De plus, dans le Val d’Oise nous subissons la triple peine. En effet, nous sommes dans une Région où Mme Pécresse sanctionne les maires qui construisent du logement social et fait des pauvres son principal adversaire, et nous avons à la direction du département la droite ultra-conservatrice qui s’en prend au transport des lycéens ou aux prix des repas des collégiens, qui baisse de 14% le financement de l’insertion et augmente les impôts de 28% . Les deux se retrouvant d’ailleurs au côté du gouvernement pour cantonner le développement du département au projet Europacity, inadmissible écologiquement et douteux économiquement.

Quand au Front National, il pratique un discours de haine et de démagogie mais soutient inconditionnellement les plus riches. Marion Le Pen affirmant que la loi travail devait être revue en faveur des entreprises, qu’il ne fallait plus de salaire minimum ou que l’âge de la retraite devait être repoussé…

Avec le PCF, nous souhaitons travailler largement avec ceux qui veulent le changement profond de société que ce soit nos partenaires du Front de gauche bien sûr, des écologistes, des militants socialistes qui rejettent la politique du gouvernement, des syndicalistes, des associatifs, mais aussi les participants à « Nuit debout »  qui amènent un nouveau souffle dans la façon de faire de la politique. Ensemble, nous pouvons travailler un projet, des propositions audacieuses, que nous porterons collectivement. C’est dans cet esprit que nous irons à la rencontre des Valdoisiens avec notre questionnaire citoyen".

mardi 15 mars 2016

Au Conseil régional

par  Jean-Michel Ruiz
 Cliquez sur les images pour les lire...
 

Contre la loi El Khomri !

par  FDG Mériel

Sous le soleil de Mériel, nous étions nombreux pour diffuser le tract du PCF contre la loi El Khomri . De bons échanges avec les habitants de la ville qui aiment aborder d'autres sujets que les thèmes purement locaux.


Très bon accueil et révolte généralisée contre cette loi qui va dans le sens du patronat.


On sera tous dans la rue pour dire non à cette loi "contre le travail".

vendredi 5 février 2016

Débat d'orientation budgétaire: la commune mise à mal

par  Jean-Michel Ruiz
Comme chaque année, nous avons eu lors du dernier Conseil municipal le débat d'orientation budgétaire (DOB). Peu d'éléments donnés car les chiffres des dotations de l'Etat de sont pas connus et notre arrivée dans une nouvelle intercommunalité laisse des traces... Voici mon intervention lors de ce débat:

" Notre budget dépend pour une part essentielle des moyens que nous attribue l’Etat pour exercer les missions que la loi nous confie. Dans ce cadre, les orientations budgétaires dépendent aussi d’orientations locales.
Au plan national les orientations et les décisions de réduire de manière drastique les dotations aux collectivités persistent malgré :

- les délibérations de plus de 20 000 communes ont demandé au gouvernement de revoir sa copie.
- la mobilisation nationale du 19 septembre à l’appel de l’AMF, seule manif à laquelle nous avons participé ensemble Monsieur le Maire.

Face à la surdité gouvernementale il n’y a pas d’autre solution que de prendre de nouvelles initiatives pour amplifier le mouvement, avec l’aide et l’intervention des citoyens, afin de desserrer rapidement le garrot de l’asphyxie financière des collectivités qui est d’une gravité que chacun doit bien mesurer. Si rien ne bouge entre 2014 et 2017 ce sera en cumulé 28 milliards d’euros de moins pour les investissements utiles à nos territoires et à nos concitoyens et pour le fonctionnement des services publics locaux qui sont indispensables. Ce sont de très nombreux emplois en moins dans les collectivités et dans le tissu économique local. Si la copie n’est pas rapidement revue c’est un recul de 30% des investissements qui se produira avec un effet catastrophique sur la croissance et sur l’emploi.

Cette politique est à l’opposé de ce qu’il conviendrait de faire lorsque l’on sait que 70% des investissements civils du pays sont assurés par les collectivités. Cette politique de réduction aveugle des dépenses publiques qui sont utiles touchent toutes les collectivités qui se trouvent contraintes de réduire la voilure. Dans ces conditions il est partout difficile pour ne pas dire impossible aujourd’hui de construire des budgets qui répondent de manière satisfaisante aux besoins de la population.
Pour ma part je reste convaincu qu’il est pourtant possible de faire autrement dans un pays qui est la sixième puissance économique du monde, qui dispose de richesses et qui mobilise des milliards d’euros pour des politiques qui ne produisent aucun effet sur l’emploi je pense singulièrement au CICE. Autant de moyens qui pourraient être utilisés bien plus utilement par les collectivités.
Je tiens à faire remarquer que certains de ceux qui critiquent à juste titre la situation actuelle sont parfois les mêmes qui proposent, pour l’avenir, d’aller encore beaucoup plus loin dans la réduction de la dépense publique.
Par rapport à notre document, je constate que l’année dernière j’avais salué l’effort de présentation du document et que cette année c’est le service minimum. Pourrions-nous faire avoir une présentation des conséquences sur les différents secteurs par les adjoints concernés ?
La part de l’Intercommunalité est prépondérante et il serait bien que vous développiez les interrogations sur la fiscalité que vous avez évoquées lors des vœux.
Une question simplement, je suis surpris de voir noté « participation à la piscine » alors que je croyais que cet équipement dépendait exclusivement des villes de l’Isle Adam et Parmain.
Pour conclure, je souhaitais savoir si vous envisagez à nouveau une hausse des taxes locales en 2016 ?
En effet, la majorité du Conseil général envisage une hausse importante sur la part départementale de la taxe foncière (sources le Monde et la Gazette). Monsieur Bazin essaie bien de nous enfumer, comme vous l’aviez fait il y a quelques années, en mélangeant « points » et « pourcentages ». Il annonce une hausse d’un peu moins de 4% dans la Gazette mais il s’agit en fait, corrigé dans le Monde, d’une hausse de 4 points (3.93 pour être précis) cette part passant de 13.25% à 17.18%. La véritable hausse est en fait astronomique car elle est de près de 30% ! "


 

 

 

mercredi 27 janvier 2016

La santé d'abord !

par  FDG Mériel
Point fixe au "centre commercial" de Mériel avec un tract du PCF sur la santé publique.

Très bon accueil de la part d'habitants qui sont contents de voir leur élu sur le terrain et des militants politiques en dehors des périodes électorales. De plus, en parlant santé, on touche une des préoccupations quotidiennes des citoyens.