mardi 30 avril 2013

Un 1er mai porteur des attentes des travailleurs

par Jean-Michel Ruiz
Le 1er mai permettra à des milliers de travailleuses et travailleurs, en défilant dans les rues de France,  de faire entendre leur opposition à la politique d’austérité qui les frappe de plein fouet.
A cette occasion, les communistes seront à leur côté et demanderont que les promesses du candidat Hollande se transforment en actes.
Il est primordial de refuser l’application de la loi sur la sécurisation de l’emploi qui n’est qu’un cadeau au MEDEF, poussant à une précarisation accrue des salarié(e)s et à une casse nette du code du travail. Ce qu’il faut c’est, au contraire, créer de nouveaux droits pour les salarié(e)s au sein de l’entreprise et mettre en place une véritable sécurité d’emploi et de formation qui permette au travailleur d’être rémunéré tout au long de sa vie en alternant périodes de travail et de formation. Nous organiserons le 14 mai à Beaumont sur Oise un débat sur le projet de loi gouvernemental et sur les propositions alternatives que nous portons.
 Il est aussi nécessaire de voter immédiatement l’amnistie sociale qui permet à des salarié(e)s, dont le seul crime est d’avoir voulu sauver leur emploi et leur entreprise, de ne pas être frappés par une justice de classe.
Une véritable politique de relance doit être engagée, interdisant les licenciements boursiers (le projet de loi des députés du Front de gauche attend toujours d’être mis à l’ordre du jour à l’Assemblée nationale), augmentant les salaires et développant l’emploi.
Pour cela l’argent existe que ce soit dans les poches du grand patronat, dans les coffres des possédants, dans les banques, ici ou dans les paradis fiscaux, sur les marchés financiers…
C’est cet argent qui ne va pas à l’investissement productif, au logement, au développement des services publics, à la protection sociale. C’est cet argent qui manque en fin de mois aux salariés condamnés aux petits salaires, au chômage, aux petites retraites, aux minima sociaux.
C’est donc bien une autre politique qu’il faut engager, celle pour laquelle le peuple de gauche a voté, celle pour laquelle il a sorti Sarkozy.
Les militant(e)s du PCF seront présents durant la matinée dans de très nombreuses villes du Val d’Oise pour vous proposer le muguet de la lutte. Réservez-leur votre achat car les bénéfices tirés de cette vente sont rapidement investis dans les nombreuses batailles contre l’austérité et la finance.


vendredi 26 avril 2013

Plus jamais ça!

par  Jean-Michel Ruiz
En ce 26 avril, une pensée pour le peuple Basque frappé en son cœur en 1937 à Gernika. Merci à Picasso et partageons sa pensée: "la peinture n’est pas faite pour décorer les appartements".

jeudi 25 avril 2013

Une trahison insupportable !

par FDG95
Le ministre des relations avec le Parlement a annoncé hier que le gouvernement s'opposera, lors de son prochain examen à l'Assemblée nationale, au vote de l'amnistie des syndicalistes.
Cette amnistie sociale est inscrite dans les valeurs de gauche. Elle a été votée après chaque élection présidentielle. Pour la première fois, Nicolas Sarkozy s'y était refusé.
Alors que ce texte a rassemblé une majorité de gauche au Sénat, que la Ministre de la justice s'était engagée publiquement à sa mise en œuvre, Alain Vidalies annonce un invraisemblable renoncement.
A l'heure où les chiffres du chômage atteignent des taux historiquement élevés, elle laisse entendre que le « choc de moralisation » passerait par la condamnation de salariés qui ont lutté courageusement contre la casse de l'emploi.
Le rejet de ce texte, quelques jours seulement après l'adoption de l'ANI qui instaure, par un vote bloqué pour refuser d’écouter les propositions du Front de gauche, une amnistie patronale en limitant les délais de recours contre les licenciements abusifs est un nouveau coup dur contre le monde du travail.
Nous appelons à ne pas laisser faire ce mauvais coup. La parole doit revenir aux députés de gauche qui peuvent, comme leurs collègues du Sénat, voter cette loi le 16 mai. Nous nous adressons solennellement aux 6 députés de gauche du Val d’Oise pour qu’ils votent ce texte. Leur vote sera regardé de près par les milliers de salariés, de citoyens de gauche, qui ont contribué à les faire élire.
Cette mobilisation doit venir renforcer les cortèges, qui le 1er mai, défileront dans tout le pays pour défendre les droits des travailleurs. Le 5 mai, la marche citoyenne à l'appel du Front de gauche doit être un moment fort de la mobilisation pour l'amnistie sociale. Cette dernière doit enfin se prolonger jusqu'au 16 mai, jour du vote des propositions de loi du Front de gauche.
Seule la mobilisation citoyenne et populaire peut contraindre le gouvernement à faire machine arrière et à respecter le vote du Sénat .


mardi 23 avril 2013

Vive les mariés, vive les mariées

par Stéphane Pariyski
1982 : dépénalisation de l'homosexualité
1999 : pacte civil de solidarité
2013 : mariage homosexuel
Ouf ! Ça y est, c'est voté.
Un photomontage signé
de l'affichiste Pascal Colrat
L'heure est à la joie partagée avec tous nos amis ou camarades homosexuels (et leurs enfants qui vivaient jusqu'alors privés légalement d'un de leurs deux parents). L'heure est à fêter cette nouvelle victoire dans la longue marche vers l'égalité.
Mais l'heure est aussi à ne pas oublier cette étrange période qui a vu l'alliance des droites montrer son vrai visage haineux, anti-social et anti-républicain à coups de dérapages... très contrôlés. Vi-gi-lance. >>>

Défendons le logement pour tous

par fdg-meriel
Un tract du Front de gauche, suite à l'intervention de Jean-Michel Ruiz en conseil municipal sur le logement social.
Cliquez pour lire.

mardi 16 avril 2013

par fdg-mériel
Le conseiller général Dominique Lesparre intervient auprès du préfet, à propos des nuisances importantes provoquées sur un terrain appartenant à l'État et situé à Villiers-Adam, mais contigu à un quartier d'habitation de Mériel (à proximité de la RN184).
Capture GoogleEarth - Images 2011
Lors du dernier conseil municipal, et à l'initiative de notre collègue Eric Jeanrenaud du groupe “Mériel pour tous”, une délégation de riverains s'était déplacée pour demander au maire de Mériel d'intervenir fortement afin de faire cesser les activités polluantes et nuisibles.
(cliquer sur l'image pour lire).

jeudi 11 avril 2013

mercredi 10 avril 2013

Une interview de Jean-Michel sur IDFM, le 25 février dernier, à propos du logement social et de la désaffectation de la base aérienne de Taverny.

Ils ont voté contre les salariés!

par FDG
Malgré la mobilisation d'hier (voir photos), malgré les avertissements lancés par les responsables des forces du Front de gauche, les députés ont voté hier le "projet de loi du MEDEF". Ci-dessous le communiqué du Front de gauche 95:
Ils ont voté contre les salariés !

L'Assemblée nationale vient de voter le projet de loi sur l'ANI. C'est un coup de Jarnac porté aux droits des salariés. Ce texte soutenu par le MEDEF va renforcer les possibilités de licenciement au moment où le chômage connait des taux records.
Nous saluons le travail des députés du Front de gauche pour mettre à jour la nocivité de ce texte et ouvrir toutes les brèches possibles. Leur mobilisation a permis que dans le vote final, 19 députés de gauche votent contre le texte et 55 s'abstiennent. 
Nous constatons avec regret qu’aucun des députés valdoisiens de la majorité n’ait voté contre ce projet de loi (deux se sont abstenus : Jean-Pierre Blazy et Jean-Noël Carpentier) rompant ainsi le contrat passé avec les électeurs de gauche qui leur ont permis d’être élus. C’est aussi une rupture avec les milliers de salariés, de syndicalistes, qui ont défilé hier dans les rues de France.
Nous savons que si les députés de droite se sont abstenus c’est par pure stratégie alors qu’ils partagent le contenu de ce texte dont le principal auteur est leur allié de toujours : le MEDEF.
La bataille continue car ce projet n’aura pas de majorité de gauche au Sénat et ne pourra passer qu’avec la complicité de la droite. Nous serons dans le combat, avec détermination, au coté de tous ceux qui se sont mobilisés hier. Ce projet est trop dévastateur pour être gravé dans le marbre de la loi car, en cassant le code du travail, il précarise toujours plus l’avenir des travailleurs.
Nous ne lâcherons rien !