par Jean-Michel Ruiz
Comme
l’a écrit Stéphane, beaucoup de points ont été abordés lors de
cette rencontre dont le but était d’avoir un véritable échange
avec des Mériellois.
• En
ce qui concerne l’école et l’enfance, je voulais insister sur
une demande faite lors de tous les Conseils municipaux par les élus
de notre groupe : la généralisation du quotient familial à
toutes les activités.
De plus, le quotient familial appliqué à ce jour à la restauration (du fait de notre insistance) doit totalement être « revisité » pour correspondre à la réalité Mérielloise.
De plus, le quotient familial appliqué à ce jour à la restauration (du fait de notre insistance) doit totalement être « revisité » pour correspondre à la réalité Mérielloise.
• En
ce qui concerne la jeunesse, il est clair que la municipalité a pris
un véritable retard dans ce domaine. Nous pensons qu’il serait bon
d’ouvrir un lieu de vie, où les jeunes pourraient se retrouver, en
présence d’un personnel qualifié, pas obligatoirement pour
participer à des activités. Ce lieu pourrait aussi être un endroit
« ressources » où les jeunes pourraient être aidés en
particulier en ce qui concerne la recherche d’emplois. Cela
n’exclut pas la nécessité d’avoir une Mission locale sur
l’Intercommunalité. Il semble aussi nécessaire de privilégier
des activités intergénérationnelles afin de ne pas laisser
s’installer la cassure entre jeunes et anciens. De plus, le
recrutement de « médiateurs » permettrait à la fois
d’éviter que des conflits murissent mais aussi à avoir un travail
en direction des jeunes en particulier sur les conduites à risque.
Ce type d’actions serait à mon sens plus efficace que la
vidéo-surveillance ou les opérations type « voisins
vigilants » si chères à l’ancien adjoint à la sécurité.
• Le
sport doit trouver toute sa place dans la ville et cela passe par la
construction d’un véritable terrain de sport permettant
d’accueillir diverses activités dont le foot. Une partie de ce
terrain pourrait être « ouvert » aux jeunes. Nous
pourrions aussi profiter de la richesse du tissu associatif sportif
et des structures au niveau de l’intercommunalité pour permettre
aux enfants et adolescents de découvrir des sports plus méconnus
(tir à l’arc, freestyle, skate…). Nous nous battrons aussi pour,
qu’au niveau intercommunal, une piscine soit construite.
• En
ce qui concerne le commerce, la ville doit être plus active et
veiller à la diversité commerciale. La concertation avec les
commerçants doit être régulière. Un marché pourrait se tenir sur
Mériel en réservant une place privilégie aux commerçants
mériellois qui le désirent.
• Une
réelle politique sociale, rompant avec tout « copinage »,
doit être mise en place afin de favoriser le « vivre
ensemble ». Des règles d’attribution des aides, écartant
toute considération personnelle, doivent être fixées et le rôle
du CCAS doit être élargi. Il est inadmissible qu’il n’y ait
plus d’assistante sociale sur la ville, il faut exiger du Conseil
général une présence régulière. Il est nécessaire d’avoir une
politique du logement qui se conforme à la loi en ce qui concerne
les taux de logements sociaux et veiller à ce que des logements
adaptés aux handicapés et aux personnes dépendantes soient
proposés. Nous devons aussi concevoir la ville afin d’améliorer
l’accessibilité pour les personnes handicapées. De plus, des
navettes gratuites régulières peuvent circuler dans la ville afin
de rompre le clivage entre quartiers. Le rôle de la municipalité
est de faire vivre la devise républicaine « Liberté, Egalité,
Fraternité » sans oublier la Laïcité.
• Pour
conclure (provisoirement), nous pensons qu’il faut concevoir
différemment le rôle de l’élu, du Maire. En effet, celui-ci ne
peut pas laisser passer les choses en comptant les points. Il doit
être un « élu de combat » qui est aux côtés des
habitants pour lutter contre les effets néfastes des politiques
d’austérité menées nationalement ou départementalement. Il
doit, quand la Poste ou une classe est en danger, mener la lutte avec
les citoyens pour faire reculer le pouvoir. Ce n’est pas le cas
aujourd’hui à Mériel, c’est aussi pour cela que nous proposons
une alternative. De plus, la concertation doit être un maitre
mot avec des rencontres régulières avec les habitants d’un
quartier, les usagers des transports, les parents d’élèves, les
commerçants… Cela passe par une présence constante sur le terrain
et des permanences décentralisées sur les différents quartiers,
parfois dans la rue. Pour vous donner un avant goût, nous tiendrons
quatre rencontres en janvier pour débattre avec vous de nos
propositions.
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