Conflit chez Presstalis : un combat pour la liberté de la presse

Presstalis (ex-NMPP) permet la diffusion nationale de tous les journaux quel que soit leur rythme de parution, leur tirage et les capacités financières de diffusion de leur éditeur. En effet, un regroupement de coopératives met en œuvre une péréquation afin que toutes les parutions bénéficient de la possibilité de distribution sur tout le territoire. C’est bien grâce à cela que des journaux tels que l’Humanité ou Politis sont distribués nationalement. La fin de cette péréquation entrainerait rapidement la disparition de notre journal. 
Un plan de restructuration est mis en route chez Presstalis, plan qui entrainerait la suppression de 1200 emplois, dont plusieurs dans l’entreprise de Gonesse. Jean-Michel Ruiz est allé apporter, avec Marie-George Buffet, députée PCF/Front de gauche, et Michel Van Rensbergen, élu PG de Méry sur Oise et responsable syndical dans l’entreprise, le soutien du Front de gauche aux salariés de Presstalis lors du rassemblement du 24 octobre à Paris. 

Nous demandons, bien évidement le retrait immédiat de ce plan ! 
Nous avons aussi demandé qu’une table ronde regroupant la direction, les syndicats et les pouvoirs publics (l’Etat dont c’est la responsabilité) soit organisée afin de bâtir un projet porteur d’avenir pour la presse et sa diffusion. Pour nous, la presse écrite n’est pas une marchandise mais un bien culturel et social qui participe à la démocratie. Contrairement à ce que certains média annoncent, cette lutte ne « met pas à mort la presse écrite » mais est au contraire c’est un bel exemple de lutte pour la liberté de la presse et pour son avenir.