mardi 16 octobre 2012

Carte Imagine’R

Le département tape
dans le porte-monnaie des familles
Notre tract en PDF
Comme de nombreuses familles Mérielloises ont pu le remarquer, le Conseil Général a décidé de ne plus verser la subvention aux lycéens qui utilisent la carte Imagine’R.
Résultat :
• une hausse de 95 % pour une carte 2 zones, 314 € (au lieu de 161 €) et
• une hausse de hausse de 97 % pour une carte 5 zones, 680 € (au lieu de 344 €).
La majorité de droite poursuit ainsi son désengagement concernant les aides, augmentation de Rest’O collège, suppression des bourses pour les lycéens…
Il met aussi fin à l’exception concernant les abonnements scolaires réglementés, ainsi le coût de la carte Optile double.

Ce sont des coûts supplémentaires qui frappent les familles déjà victimes des hausses du coût de la vie sans augmentation de salaires.
Comment peut-on envisager le doublement des tarifs pour les familles alors que notre département subit de plein fouet les suppressions d’emplois (la fermeture de PSA-Aulnay est de ce fait dramatique pour de nombreux salariés valdoisiens de cette entreprise mais aussi pour ceux, plus nombreux encore, qui travaillent chez des sous-traitants) et connait une augmentation sensible du nombre de chômeurs ?
Pour notre part, nous estimons qu’il faut mettre en place la gratuité des transports pour les scolaires du lieu d’habitation au lieu d’étude. Nous pouvons aussi réfléchir rapidement à une gratuité totale des transports pour tous comme cela se fait déjà dans certaines villes ou agglomérations.

Des élus municipaux, membres du Front de gauche, ont participé aux deux rassemblements organisés par la FCPE devant le Conseil général. Mais ni la mobilisation populaire, ni les près de 3000 signatures sur la pétition lancée à cet effet, n’ont fait reculer à ce jour le Président du Conseil général, Arnaud Bazin.
Lors du Conseil municipal du 27 septembre, Jean-Michel Ruiz a demandé à Monsieur le Maire d’interpeler le conseiller général de notre canton, l’UMP Roland Guichard, qui a voté cette mesure scandaleuse. Nous attendons la réponse de cet élu à qui nous demandons de sortir de la ritournelle entonnée depuis le début par les élus de droite :  “Ce n’est pas notre faute, c’est la faute à la Région”. Ce que veulent les Mériellois, ce ne sont pas des paroles politiciennes mais que ce subventionnement qui existait soit rétabli.

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