mercredi 7 décembre 2011

Le hold-up continue

Front de gauche Mériel
Rappelez-vous, quand on était minots :
la bourse, c’était ce truc un peu abstrait - un type qui parlait très vite à la radio, juste après le Jeu des mille francs.
Après, notre banquier nous a tout expliqué : c’était tout de même plus fun que notre pauvre livret A - et ça pouvait faire notre fortune à tous...
Aujourd’hui, merci, on a enfin compris ! La bourse, c’est le super outil qu’ont inventé les banques pour faire banquer les salariés ; toujours plus.


En 2008, nous leur avons donné des milliards pour les sauver de la banqueroute (oui, nous, ce sont sur nos impôts qu’on a renfloué leurs caisses).
Aujourd’hui, ces mêmes banques osent nous dire qu’il faut faire des économies ? Elles osent nous imposer des taux d’intérêts de plus en plus élevés, conseillées par leurs propres «agences de notation» ? Et elles continuent leur folle spirale de la spéculation...
Tout à leur service, Sarkozy obéit. Il nous explique qu’il faut guérir le mal par le mal : le libéralisme par toujours plus de libéralisme. Il veut nous faire porter le chapeau. “Plus de rigueur”.
À ce terrible sentiment d’impuissance que nous ressentons tous, il faudrait maintenant ajouter un sentiment de culpabilité de “laisser une dette à nos enfants”. Mais notre assurance maladie, nos retraites, nos services publics, nous ne les avons pas volés : nous les avons payés par notre travail ! Les véritables voleurs, ce sont ceux qui prennent une part de plus en plus grosse du gâteau - et qui en veulent toujours plus ; ce sont ceux qui imposent la baisse du pouvoir d’achat et la précarité, pour le profit et la spéculation.
D’années en années, depuis qu’elle est au pouvoir, la droite a multiplié les cadeaux fiscaux : bouclier fiscal, baisse de l’impôt sur la fortune, dérégulation et casse des services publics... Cela n’a fait qu’empirer la situation.
La France est malade, gravement malade, oui ! Mais sa maladie s’appelle «inégalités».
La véritable réponse à la crise que nous traversons passe par une politique de partage des richesses, qui permette aux enfants, aux femmes, aux hommes de ce pays de s’épanouir. Et en s’y mettant tous ensemble, nous pouvons imposer une politique de juste partage des richesses.
Le Front de gauche et son candidat Jean-Luc Mélenchon proposent “l’humain d’abord”, un programme qui remet les marchés financiers à leur place, et propose le Jeu du Smic à 1700 euros !

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