lundi 14 novembre 2011

Le plan de l’ARS rejeté par la ville de Mériel !

Par Jean-Michel Ruiz
Je tenais à faire part de ma satisfaction, et de celle des élus d’opposition, suite au vote, à l’unanimité moins deux abstentions, d’une délibération du Conseil municipal de Mériel du 10 novembre qui rejette le Plan Stratégique Régional de Santé proposé par l’ARS.
La délibération, que Daniel Bellet, adjoint au maire, et moi-même avions en charge de rédiger souligne que ce plan « n’a fait objet d’aucune réelle concertation et ne prend que très partiellement en compte les besoins des populations ». Les élus de Mériel précisent que les solutions proposées par l’ARS « sous prétexte de rendre le système de santé plus efficace et moins coûteux, aboutissent à réduire considérablement les moyens de l’hôpital public, à raréfier considérablement l’offre de santé du secteur public, et à organiser une coordination avec le secteur privé exclusivement à l’avantage de ce dernier. Le traitement des urgences concentrées sur un seul hôpital la nuit et les jours non ouvrables, met gravement en danger les populations les plus fragiles».
Lors de mon intervention j’ai précisé que « nous ne pouvions nous résoudre à valider, sous couvert d’un constat partiellement partagé, les opérations de recompositions, de fusions, de partenariats public-privé qui ne sont que des remises en cause majeures et systématiques de l’offre publique sanitaire et médico-sociale, laissant la part belle aux grands groupes privés et à leurs actionnaires. Les opérations de restructuration ont pour conséquence la multiplication des suppressions de postes dans le cadre d’un démantèlement massif de l’hôpital public où de nombreux services sont fermés ou menacés dans le département ».
J’ai proposé pour conclure que cette décision prise très majoritairement par les élus de la ville qui réaffirment dans la délibération « leur attachement au maintien d’un véritable service public de la Santé, et leur volonté qu’ une véritable concertation soit mise en place avec les élus locaux et les usagers », doit nous pousser à exiger ensemble « l'abrogation de la loi Hôpital Patient Santé Territoire (loi Bachelot), des moyens financiers suffisants et donc, le vote d'un budget de la Sécurité Sociale correspondant aux besoins ainsi qu'une réforme de son financement et de sa gestion élaborée démocratiquement ».

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