samedi 28 mars 2015

Budget et devenir de la CCVOI au menu du conseil municipal

par Stéphane Pariyski
Conseil municipal jeudi dernier à Mériel. Et deux points importants à l'ordre du jour :
- le devenir des services publics assurés par la CCVOI dans le cadre de ses compétences optionnelles a été abordé en fin de conseil ; rien de bien neuf de ce côté : le maire a présenté les options pour le moment étudiées par la CCVOI, Jean-Michel a présenté sa proposition de création d'un Syndicat intercommunal à vocation multiple - seul capable d'apporter une solution globale et de poursuivre dans le temps les coopérations engagées entre les six villes (voir notre communiqué ci-dessous). À noter la présence de notre amie Christel Poirier-Christian, qui a pu s'exprimer en fin de soirée au nom des parents d'élève de l'école de musique et distribuer le courrier qu'ils ont rédigé.
- Mais avant cela, l'assemblée communale s'était longuement penchée sur le budget 2015... Et là problème : il manque 190000 euros au rendez-vous.

La faute à qui ? À la politique d'austérité menée par le gouvernement, ne s'est pas gêné de dénoncer Jean-Michel Ruiz. La baisse des dotations de l'État fait perdre 90000 euros à la commune ! Le phénomène n'est pas nouveau, et nous le répétons d'année en année... N'empêche : là on a passé la cote d'alerte.
Résultat : la municipalité a voté une augmentation des taux d'imposition de quelque 7 à 9%. Une solution de facilité pour Jean-Michel Ruiz, qui aurait préféré réaliser des économies certes symboliques, mais qui permettent de mobiliser la population. Il propose par exemple de supprimer les illuminations de noël, ou de transformer le 14 juillet en rassemblement citoyen... Il vote contre une augmentation des taux qu'il juge injuste, car une nouvelle fois elle frappe davantage la taxe d'habitation (les familles... +9,17%) que la taxe foncière (qui touche également les bailleurs... +7,6%).
Au passage la position des socialistes a provoqué l'hilarité générale ! Daniel Bellet estimant que "la baisse des dotations de l'État est positive, car en obligeant les collectivités à augmenter les impôts locaux on transfère les charges du contribuable national au contribuable local, ce qui est sain car ça rapproche la dépense du citoyen..." (sic !) Mais pourquoi alors a t-il voté contre la hause des taux à Mériel ?
Côté municipalité, on affiche son mécontentement... mais comme l'a rappelé M. le maire "ne faisons pas de politique !" (de crainte que cela n'élève le niveau du débat ?)
Enfin, je ne peux conclure ce billet sans adresser mes plus vifs compliments à M. l'adjoint aux finances Wilfrid Bettan : après que la municipalité nous ait expliqué ces sept dernières années qu'une présentation du budget par fonction était "impossible" ou "trop complexe", nous avons enfin droit à des chiffres clairs, qui permettent l'échange et le débat. Il suffisait de s'y mettre...


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