par FDG Mériel
Sur vonews:
Grève SNCF : Jean-Michel Ruiz (PCF) soutient les cheminots
Alors
que le mouvement de grève à la SNCF a été reconduit ce jeudi, le
secrétaire départemental du PCF95, Jean-Michel Ruiz, apporte son soutien
aux salariés mobilisés. « Ce texte, qui prétend réunifier RFF et
SNCF afin de réduire les coûts d'une structure en doublon, prépare en
réalité l'élargissement de l'ouverture à la concurrence du transport
ferroviaire exigée par l'Union Européenne », estime le communiste.
Jean-Michel Ruiz prend la défense des salariés grévistes de la SNCF. Les cheminots réclament le retrait de la réforme ferroviaire, présentée à l'Assemblée Nationale le 17 juin prochain. Une revendication que soutient également le patron du PCF 95, qui accuse l'Etat de vouloir mieux préparer l'ouverture à la concurrence, au détriment su service public. « Le gouvernement entend en effet créer une société unique en façade, mais trois entités dans les faits, pour renforcer la séparation entre gestion des infrastructures et exploitation du réseau », précise-t-il. Et d'ajouter : « Le scénario est écrit à l'avance. L'exploitation des voies, éminemment rentable, sera captée par le marché privé tandis que les infrastructures seront laissées à la seule responsabilité du secteur public. Rappelons qu’une dette de 44 milliards d’euros s’est accumulée au gré des transferts de responsabilité dont s’est délesté l’Etat ».
Inadmissible pour Jean-Michel Ruiz. « Avec le libéralisme, c'est toujours la même rengaine : privatisation des profits et nationalisation des pertes ». Désormais, il appelle à « une réunification réelle de la SNCF et de RFF au sein d'un organisme public possédant le monopole du chemin de fer et de son exploitation ».
Jean-Michel Ruiz prend la défense des salariés grévistes de la SNCF. Les cheminots réclament le retrait de la réforme ferroviaire, présentée à l'Assemblée Nationale le 17 juin prochain. Une revendication que soutient également le patron du PCF 95, qui accuse l'Etat de vouloir mieux préparer l'ouverture à la concurrence, au détriment su service public. « Le gouvernement entend en effet créer une société unique en façade, mais trois entités dans les faits, pour renforcer la séparation entre gestion des infrastructures et exploitation du réseau », précise-t-il. Et d'ajouter : « Le scénario est écrit à l'avance. L'exploitation des voies, éminemment rentable, sera captée par le marché privé tandis que les infrastructures seront laissées à la seule responsabilité du secteur public. Rappelons qu’une dette de 44 milliards d’euros s’est accumulée au gré des transferts de responsabilité dont s’est délesté l’Etat ».
Inadmissible pour Jean-Michel Ruiz. « Avec le libéralisme, c'est toujours la même rengaine : privatisation des profits et nationalisation des pertes ». Désormais, il appelle à « une réunification réelle de la SNCF et de RFF au sein d'un organisme public possédant le monopole du chemin de fer et de son exploitation ».
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