par Jean-Michel Ruiz
Il s’en vante dans ses documents de campagne : il a contribué activement à la mise en œuvre des traités de Lisbonne et Sarkozy/Merkel !
Axel
Poniatowski n’avait pas digéré le vote des Français contre le traité
constitutionnel (55%) le 29 mai 2005. Ce vote « NON », il a donc tout
fait pour le contourner et, aidé en cela par la majorité des parlementaires socialistes,
il a participé à faire adopter par le parlement le traité de Lisbonne,
catastrophique pour les peuples européens.
Non
content de cette situation, il réédite en 2012 un vote contraire aux intérêts
des citoyens européens lors du vote sur le Mécanisme Européen de Stabilité
(MES), mécanisme qui retire encore un peu plus de souveraineté aux états
européens en laissant une commission juger des pays qui ont droit aux fonds de
soutien. Il profite, encore une fois, de la passivité du PS qui s’abstient sur
ce vote.
Le
29 mai rappelle donc de mauvais souvenirs au député sortant de la 2ème
circonscription qui n’accepte toujours pas que les Français se soient prononcés
ce jour là très largement pour une Europe ni libérale ni austéritaire. Pour
nous, candidats et acteurs du Front de gauche, ce 29 mai est une date
anniversaire car il a donné confiance aux citoyens qui ont compris à cette
occasion qu’une bataille unitaire sur des valeurs clairement ancrées à gauche
peut être victorieuse. Oui, pour nous c’est clair : le Front de gauche est
le prolongement naturel de cette campagne citoyenne pour
le « NON » de gauche en 2005.
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