par Jean-Michel Ruiz
Les chiffres annoncés pour notre département ne traduisent
aucune reprise sérieuse de l’emploi. Le gouvernement refuse de sortir de la
politique d’austérité qui continue de détruire les
bases du vivre ensemble tout en aggravant le chômage et la pauvreté.
Dans notre département, ce sont
encore plus de 100000 personnes qui sont comptabilisées comme chômeurs dans les
chiffres, pourtant minorés, annoncés par le gouvernement.
Comment se satisfaire d’une très
légère baisse alors qu’en un an ce sont
5000 Valdoisiens supplémentaires qui se trouvent privés d’emploi ? Combien de familles frappées de plein fouet
et brisées par ce fléau ?
Comment
ne pas être inquiet quand on apprend la suppression de 2900 emplois à Air
France ?
Oui, les Valdoisiens mesurent la violence d’une telle annonce. En effet, comme
le précisait notre tête de liste aux régionales Julie Morel, un emploi à Air France induit cinq autres emplois…d’où
des conséquences à venir désastreuses pour de nombreuses familles
valdoisiennes. Pour Air France, comme pour les autres entreprises bénéficiaires
qui licencient, nous demandons la suspension
du versement du CICE !
Comment ne pas penser que les conséquences de
la réforme territoriale avec la disparition ou le regroupement de communautés
de communes ou d’agglomérations ne se caractériseront pas, dès janvier 2016,
par une « rationalisation » de l’emploi, en clair par des
suppressions de postes ?
Pour lutter activement contre le chômage et
la précarité, pour agir pour la formation, la solidarité, la santé, nous portons avec notre liste « Nos
vies d’abord ! » des propositions fortes.
La relance
de la construction et de la rénovation de logements telle que nous la proposons
conduira à la création de près de 170.000 emplois. Le développement de l'offre de transports publics créera 10.000
emplois (5 000 conducteurs et conductrices, 2 000 pour la présence humaine, et
3 000 pour la maintenance) et l'ambition que nous portons en matière de santé,
d'éducation, de culture, de sport conduira à la création de plusieurs dizaines
de milliers d'emploi. Au total, nous
créerons 200.000 emplois en Île-de-France pour répondre aux attentes des
Franciliens en matière de logements, de services publics et pour accélérer la
transition écologique.
De plus, nous demandons que, lors d’un
passage d’un marché public, la clause
sociale qui est limitée à l’insertion et surtout qui est non contraignante,
soit amplifiée. Des critères nouveaux
doivent être ajoutés comme le taux de CDI dans l’entreprise, le respect du
droit du travail, l’engagement vers des procédés moins polluants… autant
d’indicateurs puissants d’une authentique responsabilité sociale des
entreprises. Le rapport à la sous-traitance, pour la rémunération mais aussi
pour les échéanciers, stabiliserait la trésorerie des TPE et des PME. Ajouté à
une réorientation du crédit et de la mission des banques, ce levier sur leur
trésorerie éviterait beaucoup des faillites de celles-ci.
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