Vœu
au Conseil municipal du 6 mars 2014
Le
conseil municipal de Mériel, réuni en séance ordinaire le 6 mars
2014 souhaite attirer l'attention de M. le Premier ministre sur les
conséquences de la loi n°2014-58 du 27 janvier 2014 de
modernisation de l'action publique territoriale et d'affirmation des
métropoles, et plus particulièrement sur son article 10.
Celui-ci
en effet introduit des modifications à l'article L5210-1-1 du Code
des collectivités territoriales, en portant le seuil démographique
minimal d'un EPCI à 200.000 habitants au sein de l'unité urbaine.
Cette
disposition porte gravement préjudice à notre Commune, et plus
singulièrement à la Communauté de commune de la vallée de l'Oise
et des impressionnistes (CCVOI), qu'elle a contribué à construire
avec cinq villes voisines, ces dix dernières années, autour de
problématiques partagées, liées à un territoire cohérent et dans
une logique de recherche permanente de l'intérêt général, de
l'adhésion et du partage des décisions.
Nous
jugeons cet outil performant et utile à un développement harmonieux
de nos territoires et à la mise en œuvre de politiques publiques de
proximité.
Du
fait de cette loi il est aujourd'hui en danger.
• Nous
voulons continuer à développer des services publics et proximité,
au plus près des populations de nos villes ; nous refusons de
sacrifier notre Communauté de communes au profit d'une structure
éloignée et technocratique.
• Nous
voulons continuer à faire vivre et à maîtriser notre modèle de
développement, fondé sur un équilibre harmonieux entre secteurs
urbains (parfois dense, certaines à densifier) zones naturelles et
agricoles - une mixité sociale et fonctionnelle - une logique de
polycentralité ; nous refusons les logiques de “zonage” et de
“relégation” auxquelles nous condamnerait un positionnement aux
marges d'une structure urbaine tentaculaire.
• Nous
voulons conserver la maîtrise démocratique de notre devenir, au
sein de collectivités à taille humaine, où l'avis des citoyens est
entendu et pris en compte et où leurs élus conservent la pleine
maîtrise des politiques publiques locales.
Pour
ces raisons nous exprimons notre vif désaccord avec cette
disposition, et vous demandons de prendre toutes les mesures qui
permettront de prendre en compte la réalité territoriale des villes
comme la nôtre, qui sont conscientes de leur positionnement
péri-urbains, mais veulent continuer à exister et à cultiver leur
singularité.
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