parFDG Mériel
Les salariés des "Matelas Benoist" ont débrayé jeudi 24 janvier. Leurs revendications: volonté d'être respectés au travail, propos racistes non sanctionnés, salaires trop bas, précarité de l'emploi...
Des élus PCF/Front de gauche de l'intercommunalité (Jean Rodier, Maire-adjoint d'Auvers sur Oise, et Jean-Michel Ruiz, élu de Mériel) sont allés le lendemain matin apporter leur soutien (voir photo). Aujourd’hui, la direction de l'entreprise refuse toujours l'ouverture de négociations.
Les élus PCF et Front de gauche de l'intercommunalité ont rédigé ce communiqué:
"En tant qu’élus de l’intercommunalité, nous apportons le soutien des élus communistes et du Front de gauche du secteur aux salariés de l’entreprise Benoist en lutte à Auvers sur Oise.
Des élus PCF/Front de gauche de l'intercommunalité (Jean Rodier, Maire-adjoint d'Auvers sur Oise, et Jean-Michel Ruiz, élu de Mériel) sont allés le lendemain matin apporter leur soutien (voir photo). Aujourd’hui, la direction de l'entreprise refuse toujours l'ouverture de négociations.
Les élus PCF et Front de gauche de l'intercommunalité ont rédigé ce communiqué:
"En tant qu’élus de l’intercommunalité, nous apportons le soutien des élus communistes et du Front de gauche du secteur aux salariés de l’entreprise Benoist en lutte à Auvers sur Oise.
La
direction de Benoist n’a pas attendu longtemps pour « mettre en
musique » l’accord MEDEF/CFDT avalisé par le gouvernement. Nous demandons
que les salariés soient entendus sur les points suivants :
- La direction doit veiller à ce que le
respect prime dans les relations hiérarchique et condamner fermement tout
harcèlement et pire encore tout propos raciste.
- Des discussions doivent s’engager sur
les salaires, avec comme base la proposition du syndicat d’une augmentation de
200 euros. Rappelons que les salaires de cette entreprise sont particulièrement
bas.
- L’appel régulier à des intérimaires ne
peut compenser une réflexion sur la nécessité d’embauches pérennes. Nous
demandons à ce que le CDI soit la règle.
- Toutes sanctions internes à
l’entreprise ou dues aux faits de grèves doivent être abandonnées.
Nous
saisissons aussi le Préfet pour qu’aucune poursuite ne soit engagée contre les
salariés présents au piquet de grève".