parJean-Michel Ruiz
Ci-dessous ma réaction en tant que Secrétaire départemental du PCF suite à l'annonce scandaleuse faite par la direction de PSA:
"La
suppression de 8000 emplois en France et l’annonce de la fermeture du site
d'Aulnay en 2014 sont une véritable catastrophe pour les habitants de notre département.
Outre les centaines de Valdoisiens qui travaillent à l’usine d’Aulnay, ce sont
des milliers d’emplois qui vont être supprimés dans les entreprises de sous-traitance
dans le pays et donc dans le Val d’Oise.
Cette
annonce ne constitue pas une surprise car ces intentions avaient été révélées,
voici un an, par la CGT. L'ancien gouvernement et les députés de l’UMP ont,
bien évidemment, fait la sourde oreille.
L'arrivée
de la gauche doit, de ce point de vue, marquer un changement radical. Le chef
de l'Etat et le premier Ministre, ne peuvent rester l'arme au pied. Et que la
fausse excuse de la compétitivité ne soit pas mise en avant, le coût de la main
d’œuvre est plus élevé en Allemagne qu’en France. Ce qui pose problème c’est la
part de la richesse produite, toujours plus élevée, versée aux actionnaires.
Des
questions se posent. Oui ou non va-t-on laisser la direction du groupe
automobile qui a versé 200 millions de dividendes en 2011, décider la mise a
mort d'usines modernes au seul profit des actionnaires? Oui ou non, va-t-on
prendre les mesures qui s'imposent pour redresser l'industrie automobile dans
notre pays? Oui ou non va-t-on inscrire à l'ordre du jour du Parlement, un
texte visant à interdire les licenciements boursiers?
Nous
demandons aux députés du département, en particulier à ceux de la majorité, de
soutenir activement ces demandes qui seront portées à l’Assemblée nationale par
les députés du Front de gauche. Pour notre part, nous solliciterons les
syndicats et les forces de gauche dans le département pour mettre en place une
« cellule de veille » afin de recenser les plans de licenciements et
d’organiser des réactions communes".
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