Le gouvernement poursuit son entreprise d'instauration d'une école à plusieurs vitesses. Il veut supprimer à la rentrée 2011, 16 000 postes d'enseignants. Cela ferait 66 400 postes supprimés depuis le début du quinquennat, soit 8% des effectifs ! L'État répond ainsi au dogme libéral de la baisse des dépenses publiques. Or, cela ne répond en rien aux besoins réels des populations.
D'autant que, depuis l'an 2000, la natalité est repartie à la hausse. Ces mesures se traduiraient, à la rentrée prochaine, par une nouvelle dégradation des conditions d'accueil des élèves, notamment en maternelle, primaire et au collège. Face à cela il y a besoin de défendre le service public d'éducation nationale.