Un
conseil convoqué en catastrophe, pour voter diverses mesures liées au
personnel (et notamment créer un poste dans le cadre du dispositif des
emplois d'avenir)... Jean-Michel a rappelé certaines exigences - le
besoin de personnel formé, le refus de la précarité... À suivre.
Comme
souvent le plus intéressant est après : ce qui n'est pas inscrit à
l'ordre du jour apporte beaucoup d'infos et parfois suscite débats...
Tout
d'abord le maire revient sur le “Grand Paris” et les menaces qui pèsent
sur le CCVOI - le Préfet propose donc l'éclatement de notre interco en
3, Mériel et Méry seraient rattachées à la CC “Vallée de l'Oise et trois
forêts”... La mobilisation doit continuer, car ce serait un beau gâchis
de voir la CCVOI disparaître pour voir Mériel devenir la banlieue de l'Isle-Adam...
Perso, je pense sur ce sujet qu'il faut un référendum local !
Trois questions ont ensuite été abordées par Jean-Michel. Dans le désordre :
-
la sécurité routière après un nouvel accident grave au mois d'août. Le
maire a enfin prêté l'oreille à la proposition de Jean-Michel de créer
des “zones de partage” sur certains points de la ville (je l'avais déjà formulé lors de la précédente mandature). À suivre...
- le ramassage des OM, avec les questions d'audit et de nouveau marché... Là aussi, à suivre...
-
la zone artisanale (ou commerciale, on ne sait plus trop comment
l'appeler). Intervention très complète, où Jean--Michel évoque le “choc”
des habitants après le défrichage de ce mois d'août (voir nos photos
d'il y a un mois...), la nécessité de stopper l'urbanisme extensif des
“zones”, qui a tué beaucoup de centre-villes, d'accueillir de l'activité
et du commerce au cœur de la ville grâce à une politique de
renouvellement urbain...
Comme d'hab, peu de débat de fonds en
retour : à l'habituel et inacceptable chantage à l'emploi (comme si la
seule façon de créer des emplois était de construire des zones !!!)
succède les arguments les plus farfelus : pêle-mêle “il faut être
moderne" (sic), “l'espace est trop contraint en centre-ville" (comme
s'il s'agissait d'accueillir cinquante entreprises Lafarge...) et pour
finir l'argument qui tue : “60% des Mériollois sont pour puisqu'ils ont
voté pour nous...”
Ci-après les interventions de Jean-Michel.
Sur la “zone”
La coupe claire de cet été a choqué beaucoup de Mériellois surtout
survenant après « l’élagage » de l’avenue de la gare et
« l’aménagement » des berges de l’Oise par le club de pêche.
Il n'est pas trop tard pour faire marche arrière ! Pourquoi ?... Un petit retour historique.