samedi 23 février 2013

Appel à un grand débat sur les rythmes de l'enfance

par Stéphane Pariyski

Photo Serge Barthe / Bonjour Bobigny
Ces derniers mois le débat s'engage sur la réforme des rythmes scolaires, qui doit s'appliquer au choix des communes à la rentrée 2013 ou à la rentrée 2014. Il s'agit de revenir à la semaine de quatre jours et demi, tout en maintenant un volume horaire de 24 heures d'enseignement (contre 26 avant 2008).
Nous sommes nombreux à penser que cette réforme n'est pas satisfaisante. S'il nous paraît souhaitable de mieux répartir dans la semaine (et dans l'année...) le temps scolaire, plusieurs questions nous semblent devoir être posées...

Une alternative à l'austérité.

par FDG Mériel

Il faisait froid ce matin au centre ville de Mériel mais les militants du Front de gauche se sont retrouvés nombreux. La raison de leur présence était le lancement de la campagne pour une alternative à l'austérité.

Oui, une autre politique est possible qui tourne le dos à l'ultra libéralisme des années Sarkozy ou au social-libéralisme que l'on nous propose aujourd'hui.
Nous avons des propositions que nous porterons à la connaissance des citoyens. Elles touchent tous les secteurs frappés aujourd'hui par les politiques d'austérité: la santé, l’École, l'emploi, les salaires, le logement, la jeunesse...
Nous nous appuierons sur l'intervention citoyenne sans qui rien ne se fera, nous voulons échanger, nous enrichir des expériences de tous. Vous pouvez compter sur nous tous, sur nos élus (présents au point fixe), pour être à vos côtés dans les luttes et dans la construction d'une autre politique.


jeudi 21 février 2013

Non à l'accord MEDEF-CFDT !

par Jean-Michel Ruiz

Signataire de l'appel ci-dessous, je vous propose de le signer et de le faire signer autour de vous.

mardi 12 février 2013

Encore bravo aux grévistes des matelas Benoist !

par Jean-Michel Ruiz

Recevoir ce type de lettre fait toujours plaisir (cliquez dessus pour la lire). Mais c'est nous qui disons "Merci" aux grévistes des matelas Benoist qui nous ont donné une véritable leçon de courage et de détermination. Merci pour votre gentillesse, votre camaraderie...et à bientôt dans les luttes!



Ecole: à quel rythme?

parFDG Mériel

Déclaration de Jean-Michel Ruiz, élu PCF/FDG de Mériel, sur les rythmes scolaires:

"Le projet de loi sur l’école présente des avancées mais n’est pas à la hauteur du principal défi à relever : lutter efficacement contre l’échec scolaire qui touche particulièrement les milieux modestes, parvenir à la réussite pour tous en partant du « tous capables ».
Si nous notons des « bougés » favorables (priorité au primaire, scolarisation à partir de 2 ans en ZEP, réaffirmation du collège unique, création de 60 000 postes d’enseignants avec  formation initiale et continue …) en rupture avec l’ère Sarkozy, nous pensons qu’ils doivent s’inscrire dans une perspective de renforcement du service public d’'Education Nationale et du statut des personnels enseignants. D’autres mesures restent malheureusement en continuité avec l’ère précédente.

Pour prendre un exemple d’actualité, nous voyons que la logique de désengagement de l’'Etat, garant de l’accès de tous les enfants à un enseignement à la hauteur, prévaut avec la réforme des rythmes scolaires.  

Le nouveau partage des responsabilités entre l’Etat et les collectivités territoriales, le premier se dessaisissant de ses obligations et cherchant à obtenir des collectivités une implication plus grande, ainsi qu’un engagement des associations, ce qui laisse présager une « école à la carte », des inégalités accrues entre les territoires en terme de volume et de qualité d’enseignement.

Si l’éducation de l’enfant ne se réduit certes pas aux apprentissages scolaires- et les communes,  le milieu associatif  jouent un rôle important et positif aux côtés de l’Education Nationale - l’école doit rester l’institution qui a la fonction sociale de transmettre des savoirs universels et à égalité sur tout le territoire  national.

Nous rappelons avec force que la lutte contre l’échec scolaire, si cruciale aujourd’hui, n’est efficace que si elle s’opère dans le temps scolaire.

Les décisions sur les rythmes scolaires prises à la va-vite et sans réelle concertation approfondies suscitent légitimement un mécontentement du personnel enseignant et éducatif, des élus, sur le fond et sur les conditions de leur mise en œuvre.

De plus,  la réorganisation représente une facture « salée » pour les communes. Nombre d’entre elles sont confrontées à des problèmes inextricables de personnels, d’équipements et de financements. Et que dire des délais impartis pour  effectuer cette charge si lourde de réorganisation pour les communes ?

Dans notre département, de nombreux enseignants ont exprimé leur volonté d’être consultés, pour le bien des enfants, avant que des décisions soient prises. Nous appelons les élus du Val d’Oise à engager partout le débat avec les enseignants et les parents d’élèves afin de prendre la meilleure décision possible"

mardi 5 février 2013

Victoire aux matelas Benoist !

par  Jean-Michel Ruiz

Reprise du travail aujourd'hui pour les salariés en grève depuis le 24 janvier aux Matelas Benoist à Auvers sur Oise.  La lutte a payé: augmentation des salaires de 3% (0.5% proposé par le patron), réintégration du salarié licencié abusivement, condamnation des propos racistes inclue dans le règlement intérieur, paiement d'une partie des jours de gréve...
Bravo aux salariés et à la CGT pour leur motivation sans faille. Les élus du Front de Gauche de l'Intercommunalité ont été aussi quotidiennement aux côtés des grévistes.
Cette vidéo prouve la motivation des grévistes durant les négociations après 12 jours de conflit.

Jean-Michel Ruiz à la tête du PCF95

par FDG

Le PCF95 a choisi de reconduire l'élu Mériellois, Jean-Michel Ruiz, comme Secrétaire départemental. 
Important pour le Front de gauche dont le PCF est une composante importante!

Ci-dessous, l'article du Parisien du 4 février (cliquez sur l'article pour le lire).

lundi 28 janvier 2013

Auvers sur Oise: une lutte importante

parFDG Mériel
Les salariés des "Matelas Benoist" ont débrayé jeudi 24 janvier. Leurs revendications: volonté d'être respectés au travail, propos racistes non sanctionnés, salaires trop bas, précarité de l'emploi...

Des élus PCF/Front de gauche de l'intercommunalité (Jean Rodier, Maire-adjoint d'Auvers sur Oise, et Jean-Michel Ruiz, élu de Mériel) sont allés le lendemain matin apporter leur soutien (voir photo). Aujourd’hui, la direction de l'entreprise refuse toujours l'ouverture de négociations.

Les élus PCF et Front de gauche de l'intercommunalité ont rédigé ce communiqué:
"En tant qu’élus de l’intercommunalité, nous apportons le soutien des élus communistes et du Front de gauche du secteur aux salariés de l’entreprise Benoist en lutte à Auvers sur Oise.
La direction de Benoist n’a pas attendu longtemps pour « mettre en musique » l’accord MEDEF/CFDT avalisé par le gouvernement. Nous demandons que les salariés soient entendus sur les points suivants :

-     La direction doit veiller à ce que le respect prime dans les relations hiérarchique et condamner fermement tout harcèlement et pire encore tout propos raciste.


-      Des discussions doivent s’engager sur les salaires, avec comme base la proposition du syndicat d’une augmentation de 200 euros. Rappelons que les salaires de cette entreprise sont particulièrement bas.


-       L’appel régulier à des intérimaires ne peut compenser une réflexion sur la nécessité d’embauches pérennes. Nous demandons à ce que le CDI soit la règle. 


-     Toutes sanctions internes à l’entreprise ou dues aux faits de grèves doivent être abandonnées.

Nous saisissons aussi le Préfet pour qu’aucune poursuite ne soit engagée contre les salariés présents au piquet de grève".


vendredi 18 janvier 2013

Ensemble, exigeons une grande loi d'égalité !

par FDG Mériel

Ci-dessous, la déclaration de Jean-Michel Ruiz, Secrétaire départemental du PCF et élu de Mériel, sur le mariage pour tous:

' Dimanche 13 janvier, une manifestation a réuni les opposants au mariage, à l’adoption, à la filiation et à la PMA pour tou-te-s. Sans en exagérer l’ampleur, elle marque une nouvelle offensive  contre l’avancée politique et sociale majeure que représente l’adoption d’une telle loi. Les forces réactionnaires se sont mobilisés comme à chaque fois qu’un progrès social est proposé à notre pays. La droite et l’extrême droite étaient aussi au rendez-vous contre le droit de vote des femmes, la décolonisation, la légalisation de l’avortement,  l’abolition de la peine de mort…Les forces réactionnaires gagnent toujours du terrain si les tenants de l’émancipation humaine ne mènent pas la bataille publiquement avec force et cohérence.

Nous appelons tous les progressistes à se retrouver dans la rue le dimanche 27 janvier pour demander au gouvernement d’arrêter les tergiversations et reports et nous l’appelons à s’engager fermement sur les trois revendications pour le mariage, l’adoption et la PMA. Exigeons aussi que tous les contrats de couple (PACS comme mariage) soient signés en mairie.
Nous réclamons une grande loi d’égalité et non une loi « à minima ».
Pour les communistes, pour l’ensemble du Front de gauche, le combat pour l'égalité civique et l'égalité sociale n'est pas séparable.

Alors, mobilisons pour que ces revendications soient portées fortement le dimanche 27 janvier. Les communistes, avec l’ensemble du Front de gauche, seront présents à ce grand rendez-vous."



mardi 15 janvier 2013

Les résidents étrangers doivent pouvoir voter

par Jean-Michel Ruiz

Je vous invite à signer la pétition en allant sur l'adresse suivante: http://droitdevote2014.org/


Texte de la pétition:

"Le suffrage universel a été une longue conquête dans l’histoire de la République.
Si, en 1793, lors de la Révolution, la première République en adopta le principe, il fut réellement mis en oeuvre par la IIe République, après la Révolution de 1848. Mais le suffrage resta limité aux hommes jusqu’en 1944, lorsque fut enfin instauré, à la Libération, le droit de vote pour les femmes. Trente ans plus tard, en 1974, l’âge du droit de vote fut abaissé de 21 à 18 ans.
En 1998, les étranger(e)s citoyen(ne)s des pays de l’Union européenne résidant en France ont été admis(es) au vote et à l’éligibilité pour les élections municipales et au Parlement européen.
En mai 2000, l’Assemblée nationale vote une proposition de loi accordant le droit de vote et d’éligibilité aux élections municipales pour les étranger(e)s extracommunautaires, qui résident légalement sur le territoire depuis cinq ans au moins. Le Sénat, à son tour, le 8 décembre 2011, adopte cette même proposition. Il reste à mettre en oeuvre la révision constitutionnelle nécessaire.
De nombreux(ses) responsables politiques de gauche, et aussi du centre et de droite, se sont exprimé(e)s en faveur de ce droit.
En 2012, lors des élections présidentielles et législatives, la nouvelle majorité a inscrit cette réforme dans son programme. Conformément à ses engagements dans sa déclaration de politique générale, le Premier ministre, en juillet puis en septembre, a promis qu’il y aurait un projet de loi en 2013.
Près de deux millions et demi d’étranger(e)s extracommunautaires vivent et travaillent dans des communes où elles/ils participent à la vie locale et paient des impôts. Nombre d’entre elles/eux sont responsables d’associations, délégué(e)s de parents d’élèves, délégué(e)s syndicaux(cales)...
La vie locale est un lieu essentiel de la vie démocratique et il n’existe aucune raison pour que toutes celles et tous ceux qui résident sur ces territoires n’y participent pas de façon égale. Il est temps de franchir une nouvelle étape pour l’élargissement du suffrage universel, la démocratie, la cohésion sociale et pour l’égalité des droits.
Les promesses électorales faites depuis plus de trente ans, approuvées par les électeurs(trices) à au moins quatre reprises, depuis 1981, doivent maintenant être tenues."